Vendredi 22 Novembre 2024
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04.12.2012
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Selon une étude publiée par France Agrimer dans le cadre du salon Vinitech, il se confirme que les Français boivent de moins en moins de vin au quotidien.
Le petit verre de rouge à midi et au dîner n’est plus dans les habitudes des Français. C’est ce que souligne une étude menée tous les cinq ans depuis 1980 par France Agrimer, qui a dévoilé les résultats de la dernière mouture lors du salon Vinitech, la semaine dernière à Bordeaux.
Il y apparaît que la consommation occasionnelle s’impose désormais au détriment de la consommation régulière.
Sur l’échantillon de 4 004 personnes interrogées, 45 % ont déclaré être des consommateurs occasionnels, contre 17 % de consommateurs réguliers (ces derniers étaient 21 % en 2005 et 51 % en 1980).
20 % des personnes interrogées ne boivent pas
À noter aussi que les non-consommateurs, ceux qui jamais ne prennent un verre de vin, représentent 38 % des personnes interrogées. Ils étaient 19 % en 1980 ; 26 % en 1985 et déjà 33 % en 1990. L’enquête de France Agrimer souligne toutefois que, parmi ces non-consommateurs, certains admettent prendre quelques verres lors de grandes fêtes de famille comme les mariages ou à l’occasion des fêtes de fin d’année.
Il y a aussi ceux (8, 5 %) qui ne boivent jamais de vins dits tranquilles, mais ne refusent pas toujours une coupe de champagne ou d’un autre vin pétillant. Ceux qui ne boivent jamais, mais alors jamais, de vin ou qui ne boivent même pas une goutte d’alcool, quel qu’il soit, sont 20 %.
Ces proportions rapportées aux données concernant la population française de 15 ans et plus publiées par l’Insee font apparaître que 8, 7 millions de Français se disent consommateurs réguliers (10, 3 millions en 2005), 23, 1 millions se reconnaissent comme des consommateurs occasionnels (20, 5 millions en 2005) et 19, 5 millions comme des non-consommateurs (600 000 de plus qu’en 2005).
Le vin garde une bonne image
Le vin demeure néanmoins la troisième boisson la plus prisée à l’occasion des repas, après l’eau du robinet et l’eau en bouteille. Mais les BRSA (boissons rafraîchissantes sans alcool) gagnent du terrain. En quatrième position actuellement, elles pourraient passer devant le vin dans les années à venir, car elles sont prisées par une population de jeunes consommateurs.
Néanmoins, le vin garde une bonne image de vecteur de plaisir qui favorise le lien avec les autres.
Jean-Pierre Tamisier
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