Lundi 23 Décembre 2024
Photos Jean-Bernard Nadeau.
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Date
28.09.2015
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Dans la Halle des Douves de Bordeaux ce week-end, tout le long des verrières ensoleillées, 900 amateurs ont pu déguster et acheter leurs « seconds vins préférés » grâce à la première Foire aux Seconds Vins de Bordeaux, évènement organisé par « Terre de Vins » en partenariat avec Cash Vin. La rédaction a tendu le micro aux visiteurs pour qu’ils livrent leurs impressions et leurs coups de cœur.
Neuf-cents visiteurs sur la journée ont pu découvrir les 31 châteaux de Bordeaux participants à la première « Foire aux Seconds Vins de Bordeaux » et repartir avec leurs vins préférés. Parmi eux, Yohan, 27 ans, en train de re-goûter le Chevalier de Lascombes 2010 (Margaux) pour la deuxième fois : « Je suis un abonné à Terre de Vins sur Facebook et j’ai eu les infos sur cet évènement par les réseaux sociaux. Je suis d’abord venu dans le but de déguster sans forcément acheter, mais je vais certainement repartir avec une bouteille de Lascombes, c’est vraiment très bon. »
Un peu plus loin, devant le stand réunissant la Devise de Lilian (Lilian-Ladouys, Saint-Estèphe), Fleur de Pédesclaux 2012 (Château Pédesclaux, Pauillac) et le Blason d’Issan 2012 (Château d’Issan, Margaux), deux amateurs avertis, Emmanuel et Rémi, 53 ans, clients de Cash Vin de longue date. « Nous sommes venus dans le but de déguster d’abord, puis acheter éventuellement, c’est très intéressant de pouvoir déguster ces seconds vins, je connaissais déjà la plupart des références, mais je ne les avais pas forcément goutées. Nous allons repartir avec quelques bouteilles, c’est sûr ».
Parmi les charriots qui suivent les visiteurs jusqu’à la sortie de la Halle des Douves, Sébastien, 37 ans, un heureux acheteur : « Je suis venu dans le but d’acheter au moins une caisse, je viens de dépenser 300 €. Quand le vin est bon, on ne regarde pas trop le prix ! Il y avait plein de choses très différentes, je ne connaissais pas trop ces vins de Bordeaux, c’était extra ».
A la fin de la journée du samedi, plusieurs milliers de bouteilles de seconds vins des propriétés présentes avaient été vendues.
Un public jeune averti
Certainement les benjamins des visiteurs, Florian, Benjamin, Thibaut et Léa, affichant fièrement leur vingtaine d’années et leur passion pour le vin. « Je suis en DNO à Montpellier et en stage à Saint-Emilion », explique Léa. « On commence à connaître tous ces noms, mais là on a l’occasion de les découvrir. Le lieu est super, assez intimiste, on peut discuter avec tous les propriétaires facilement », continue la jeune femme. Ses deux autres amis, l’un caviste à Caudéran et l’autre viticulteur au Château La Grâce Dieu des Prieurs (Saint-Emilion) confirment leurs découvertes : « On voulait découvrir, mieux connaître tous ces noms de Bordeaux dont on nous a déjà parlé, et surtout les déguster ». Pour eux, « que des belles surprises, il y a vraiment de très belles bouteilles, et les producteurs ne sont pas là que pour faire du business puisque les vins sont vendus par Cash Vin dans un autre espace. C’est l’occasion pour eux de pouvoir faire connaître ce qu’ils font ». Avec un bémol, pour une bourse d’étudiant, des « prix parfois trop élevés pour des seconds vins ».
Le vin entre filles
Sophie, Nathalie sont venues entre copines. Nathalie est bloggeuse (nathventures.blogspot.fr), elle s’est abonnée à la newsletter et aux invitations Terre de Vins : « C’est une très bonne idée de faire découvrir ces seconds vins, c’est une bonne offre pour des paniers moyens, il y a de beaux vins. » Sophie, elle, grande amatrice « fidèle aux Graves et aux Pessac-Léognan » est en train de se décider pour un carton de 6 bouteilles panachées.
Les professionnels au rendez-vous
Parmi les professionnels venus, un vigneron médocain du Château Patache d’Aux (cru bourgeois), Luc, 62 ans : « Je travaille régulièrement avec Cash Vin, et je veux soutenir ce genre d’initiative innovante. Les seconds vins sont intéressants pour les consommateurs qui ne peuvent plus toujours se payer les premiers ». Repartir avec des bouteilles, c’est une évidence pour le bordelais : « ça fait aussi partie du plaisir de la dégustation de pouvoir acheter ».
Photos Jean-Bernard Nadeau.
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