La haute couture de Rauzan-Ségla

Passer une soirée aux côtés de John Kolasa, le directeur de Rauzan-Ségla à Margaux, équivaut à ouvrir un grand livre d’humanité. Les lecteurs de « Terre de vins », qui ont eu le privilège ce vendredi de découvrir la vigne, les chais, puis de déguster différents millésimes et de dîner à sa table, l’ont bien compris.

En servant avec générosité des 2002 (avec une assiette de la mer à la bordelaise), des 1995 (avec un suprême de poulet de Bresse farci), des 1983 (avec le fromage) et des 2005 (avec un feuilleté aux fraises de Plougastel), John Kolasa et son équipe ont montré toute l’attention qu’ils souhaitent porter à leurs rares invités.

Fidèle aux valeurs de la maison Chanel – propriétaire de Rauzan-Ségla – tout est fait pour que ce deuxième grand cru classé 1855 poursuive sa recherche vers la qualité, entamée en 1994 depuis le rachat du château. Si John Kolasa reconnaît avoir « aimé » le millésime 2002, pour « sa structure, sa puissance et sa vitalité », il porte un regard bienveillant sur son dernier bébé, le 2012 qui sera, selon lui, « un millésime de tendresse » et permettra à Bordeaux « de redevenir sympathique », et de « retrouver sa clientèle ».

Les lecteurs de « Terre de vins » ont en effet eu la chance de découvrir Rauzan-Ségla à une période de forte actualité : celle des primeurs. Et Rauzan-Ségla fait partie des grands crus classés à avoir fait connaître son prix de sortie parmi les premiers ! Un prix en baisse de 33% par rapport au 2011 et équivalent à celui du 2008, ce qui sera probablement assez rare durant cette campagne. Bref, une belle affaire pour un grand vin accessible depuis peu sur chateauprimeur.com pour un peu plus de 40€ HT.

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