Lundi 23 Décembre 2024
Auteur
Date
04.11.2015
Partager
Le Cellier aux Moines est un superbe site viticole établi vers 1130 par les moines Cisterciens à Givry. Acquis en 2004 par Philippe Pascal, ancien cadre du groupe LVMH et son épouse Catherine, il retrouve son rôle de moteur de la Côte Chalonnaise (Bourgogne).
Dominant Givry, l’ensemble architectural du Cellier Aux moines est remarquable à l’œil. Il surplombe un vignoble qui ne l’est pas moins pour le nez et la bouche au vu des vins qu’il procure… On comprend aisément le coup de cœur de Philippe Pascal, ancien cadre du groupe LVMH et de son épouse Catherine, pour ce site unique. Ils ont largement restauré les bâtiments historiques. Mieux, le domaine vient de se doter d’un outil à la hauteur de ses ambitions. La famille Pascal a inauguré une nouvelle cuverie avec le millésime 2015. Ce nouveau bâtiment autorise des vinifications et des élevages par gravité. Le système permet de mettre les vins en cuve, puis en fût, avec le minimum de pompage, gage de respect du potentiel des raisins.
Philippe Pascal a également recruté Guillaume Marko, œnologue passé notamment par la maison Frédéric Magnien (Morey-Saint-Denis).
De quoi faire naitre dans les meilleures conditions les vins du domaine. La famille Pascal a repris en 2006 l’exploitation des vignes attenantes (4, 7 hectares) aux bâtiments cisterciens : le Clos du Cellier aux Moines en Givry premier cru. Elle exploite également une parcelle de Mercurey blanc, appellation voisine. La gamme s’est étoffée en 2011 avec la reprise de vignes en premiers crus blancs sur la Côte de Beaune : Puligny-Montrachet Les Pucelles, Chassagne-Montrachet Les Chaumées, Santenay Beauregard (précédemment exploitées par Vincent Girardin). Le domaine compte 6, 5 hectares aujourd’hui et atteindra 8, 6 à l’issue du programme de replantation en cours.
Les 2014, en cours d’élevage, dégustés au domaine présentent beaucoup d’harmonie et de précision aromatique. L’emblématique Clos du cellier aux Moines a nécessité un tri soigneux en raison de la présence de drosophiles, très friandes de raisins rouges, cette année-là. Le résultat récompense l’effort : le vin est net sur le plan aromatique. La texture en bouche se montre très fine et harmonieuse. Un vin très prometteur.
Articles liés