Jeudi 26 Décembre 2024
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05.08.2011
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Le 21 décembre 2012, il sera trop tard. Des astéroïdes vont frapper la terre, une activité excessive du soleil va anéantir tous les systèmes de communication, notre planète va changer d’axe… Bref, vous l’avez compris : c’est la fin du monde ! Une seule chance d’y échapper : grimper à bord d’un aéronef piloté par des extraterrestres stationnés dans leur base arrière du Pic Bugarach et dont le dessein consiste à récupérer les meilleurs des terriens.
En attendant que le ciel ne nous tombe sur la tête, pourquoi ne pas s’en jeter un ? Cette idée, Jean Pla, négociant en vin dans le Fenouillèdes, à la frontière entre Aude et Pyrénées-Orientales, l’a prise à bras-le-corps en lançant une cuvée au patronyme pour le moins évocateur : “Cuvée Bugarach, s’il n’en reste qu’un je serais celui-là”. « Au départ, c’était pour s’amuser. Avec tout le ramdam que Bugarach a suscité, j’avais envie de désacraliser un peu le phénomène, d’apporter un peu de fraîcheur », sourit Jean Pla.
Sauf qu’aussi farfelue soit-elle, l’idée n’a pas tardé à séduire bon nombre de personnes. A commencer par les curieux et autres mystiques en pèlerinage à Bugarach ! En quinze jours, pas moins de 1 500 flacons sur les 3 000 embouteillés ont en effet trouvé acquéreur ! « Que voulez-vous, l’étiquette plaît », s’amuse encore le négociant conscient également de la qualité du breuvage : « C’est un bon petit grenache de la vallée de l’Agly que je vends bien au Japon. J’en ai profité pour laisser échapper quelques bouteilles sous le nom de cuvée Bugarach… »
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