Vendredi 22 Novembre 2024
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02.04.2014
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C’est une première dans l’histoire de ce Premier grand cru classé, du moins dans les mémoires des contemporains. La mauvaise floraison puis l’attaque fulgurante du botrytis ont fait de 2013 un millésime compliqué.
« Les grandes parcelles ont fait la différence conjuguées aux efforts produits à la vigne, explique le Directeur Général Paul Pontallier. Dans les années 80, on aurait sauvé les meubles, aujourd’hui avec le progrès, on réalise un très bon vin. »
« On ne pouvait pas se permettre de mettre les merlots dans le Premier, trop moyens », ajoute Alexandra Mentzelopoulos, fille de la propriétaire en charge du marché anglais. A la dégustation, le vin pinote, il regarde vers les grands Pommards, il reste très délicat, très subtil, l’élevage confère du gras et de la structure. « C’est un millésime de connaisseurs, sans un grain de merlot, historique avec seulement 41% de la récolte retenue pour le Château Margaux » conclut Corinne Mentzelopoulos.
Jean-Charles Chapuzet
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