Jeudi 19 Décembre 2024
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06.04.2016
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Le propriétaire du château Doisy-Védrines, second grand cru classé de Barsac, également à la tête de la maison de négoce Joanne, préconise la modération dans la fixation des prix.
Augmentera ? Augmentera pas ? La question du prix est déjà sur toutes les lèvres. Alors ? « Il faut que le prix formulé par la propriété soit accepté par le marché, affirme Olivier Castéja. Chaque propriété en déduira ce qu’il faut. » Plus explicitement, « 2015 est magnifique. Si on veut relancer nos vins et revenir sur les cartes de restaurants, notamment à l’étranger, il faut fixer des prix de consommation, à la portée de toutes les bourses. C’est d’autant plus vrai que le Dollar et la Livre ne sont pas favorables à l’exportation. » Ce précepte, Olivier Castéja prévoit de l’appliquer à Doisy-Védrines, où se profile une « augmentation de prix prudente, de l’ordre de 5 à 10% environ. 2015 est un grand millésime. Il est logique de le payer un peu plus cher, mais nous n’avons pas l’habitude de faire des grands coups de barre à droite et à gauche. » Et de conclure, en forme de rappel : « C’est très joli d’afficher des prix extraordinaires, très élevés, ça fait bien. Mais la finalité d’un viticulteur, c’est de vendre ses vins. Afficher des prix exorbitants, et deux ans après être obligé de brader en dessous du prix de sortie, ce n’est pas très raisonnable. »
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