Lundi 23 Décembre 2024
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04.04.2014
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Au château la Bouade, l’optimisme est de mise en ce millésime controversé. Une année 2013 qui ne rentre résolument pas dans les standards habituels des sauternes.
En 2013, il y a eu la météo capricieuse. Il y a eu la coulure. Mais au château la Bouade (Barsac), Stéphane Wagrez garde le moral. Le co-gérant depuis 2009 de la propriété avec Olivier Fargues, est séduit par ce millésime qu’il qualifie de « surprenant. »
« C’est un sauternes moderne. Il n’est pas lourd. On ne sent pas la liqueur, il a une fraîcheur bluffante » explique le co-gérant. « De nombreux consommateurs recherchent ces vins vifs qui se dégustent facilement. Les grands sauternes sont des vins à concours » poursuit-il.
Mais les amateurs de ces sauternes plus classiques peuvent aussi trouver leur compte dans le millésime 2013. « C’est un très bon millésime de garde. Après deux ou trois ans, l’acidité va s’estomper. Le vin deviendra plus riche et gras, avec une bonne sucrosité » explique-t-il
En 2013, seule la moitié de la récolte du château la Bouade a survécu aux aléas climatiques. Comme bon nombre de viticulteurs, la propriété a peu de stock cette année. « J’ai peur des problèmes de trésorerie » avoue Stéphane Wagrez. Il guette avec anxiété le millésime 2014. Et espère qu’il sera plus clément.
Laura Bernaulte
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