Lundi 23 Décembre 2024
Les dix finalistes avaient encore le sourire avant le début des épreuves.
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16.02.2016
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Avec l’organisation de son troisième Challenge de la sommellerie, Sud de France a donné une dimension internationale à son concours dont la responsabilité technique était confiée à l’association des sommeliers du Languedoc-Roussillon – Vallée du Rhône Sud. Et comme en 2014, c’est dans le cadre de Vinisud que se déroulait la finale réunissant trois candidats français retenus à l’issue d’une sélection organisée la veille au Mas de Saporta : Gabriel Angermaier (Restaurant Jérôme Nutile à Nîmes), Florian Guillauteau (Auberge du Vieux Puits à Fontjoncouse) et Baptiste Ross Bonneau (La Barbacane à Carcassonne) et sept professionnels étrangers.
Edmond Gasser (Allemagne), Pieter Verheyden (Belgique), Diego Cosaquiviti do Nascimento (Brésil), Jungmin An (Corée du Sud), Ryan Totman (Etats Unis), Leo Au (Hong Kong) et Ana Maria Martinez Terol (Royaume-Uni) avaient tous décroché leur billet qualificatif lors des concours organisés dans les Maisons Sud de France ouvertes dans le monde.
Un concours rythmé et très sélectif
Chaque candidat avait 25 minutes pour enchaîner quatre ateliers. Le premier faisait appel à la technique du service puisqu’il fallait ouvrir et servir un magnum de Faugères du Domaine de Cébène (cuvée Les Bancels 2014). Mais bien entendu, il y avait quelques petites complications à négocier en raison des exigences des clients.
Direction la dégustation à l’aveugle ensuite, avec un vin rouge dont il convenait de réaliser l’analyse sensorielle. Ce vin était un Corbières, Château Haut-Gléon 2013. Puis, cinq produits étaient à identifier : une Clairette du Languedoc (vin moelleux Julerand Cabanon 2014), un Maury (Mas Amiel vintage blanc 2012), un Muscat de Frontignan (Château de Peyssonie), une Cartagène des Cévennes ambrée non filtrée et enfin une Fine du Languedoc (Mas de la Salle).
Un détour par la correction d’une carte des vins (très) erronée précédait le dernier atelier. Pour accompagner un dessert tout chocolat élaboré par Jean-François Munos (L’Atelier des saveurs à Carcassonne), un vin doux naturel était proposé à l’aveugle. Au candidat d’identifier ce vin (Maury tuilé vieille réserve 2000 des Vignerons de Maury) et de se prononcer sur la qualité de l’accord avec le dessert.
La formation française à l’honneur
Si le niveau des candidats était globalement très relevé, Edmond Gasser (photo ci-dessus) s’imposait. Parisien, notamment passé par le Ritz, il a été sélectionné lorsqu’il travaillait au restaurant Königshof, à Munich. Toutefois c’est à l’Hôtel Beau Rivage qu’il va ramener le titre international puisqu’il a rejoint l’établissement genevois en septembre 2015.
Le titre français qui était également en jeu dans le cadre du concours a récompensé la prestation de Gabriel Angermaier qui offre ainsi au restaurant où il travaille depuis un an une seconde récompense en l’espace de deux semaines. En effet, le Restaurant Jérôme Nutile fait partie de la toute nouvelle promotion des restaurants étoilés par Michelin.
On notera enfin que ce concours souligne une fois de plus la qualité de la formation assurée dans les lycées professionnels français où les deux lauréats ont obtenu une mention complémentaire sommellerie.
Ci-dessous : Gabriel Angermaier a bien négocié les petits pièges qui accompagnaient le service d’un magnum.
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