Jeudi 26 Décembre 2024
Photo: C. L'hôte
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02.03.2022
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Hors de l’Hexagone, le chiffre d’affaire de ce vignoble atteint 1,3 milliards d’euros en 2021, avec une hausse plus nettement marquée aux États-Unis.
Les bourgognes attirent de plus en plus les palais internationaux. C’est ce que semblent indiquer les derniers chiffres de la Fédération des Négociants-Éleveurs de Grande Bourgogne (Fneb). Avec 1,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires à l’export en 2021, le vignoble du pinot noir et du chardonnay bat un nouveau record, de 28 % supérieur à l’année 2020, et de 27 % supérieur à 2019, dernière référence pré-Covid.
« L’incarnation la plus aboutie de la viticulture de terroir »
Tous les principaux marchés sont en progression et, en particulier, les États-Unis avec « une hausse de 45 % », précise Albéric Bichot, président de la Fneb, pour qui «les raisons de ces bons résultats commerciaux sont : la levée des restrictions liées à la pandémie et le retour des clients dans le circuit cafés-hôtels-restaurants, la suspension du conflit commercial entre l’Europe et les États-Unis et la levée des taxes, et enfin, l’attrait toujours grandissant pour les vins de Bourgogne, incarnation la plus aboutie de la viticulture de terroir».
« Une logique de gestion de la pénurie »
Mais au-delà de la conjoncture, le succès de la Bourgogne viticole se confirme désormais sur le long terme. « En moins de dix ans, les vins de Bourgogne ont pratiquement doublé leur chiffre d’affaires, ce qui prouve le dynamisme commercial des maisons de vins », estime Albéric Bichot.
Seul bémol : des rendements faibles ces dernières années, en particulier lors de la récolte 2021, et pour corollaire des stocks qui baissent. Ainsi, les maisons de vin de Bourgogne sont « entrées dans une logique de gestion de la pénurie », et prévoient « une activité commerciale automatiquement plus calme en 2022 ».
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