Jeudi 26 Décembre 2024
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25.10.2022
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Laurent Cisneros, le propriétaire de ce cru réputé en Pessac-Léognan, confirme sa stratégie de développement en ouvrant une nouvelle salle pour les évènements et en créant une nouvelle gamme de vins conforme aux ambitions de la marque.
La salle Haussmann
Cette nouvelle salle de 150 m2 est équipée d’une sonorisation, d’un grand écran tv, d’un chauffage à air pulsé et d’un système de traitement de l’air, sans oublier le plafond acoustique suspendu de 51 m2 du plus bel effet. Celui-ci a été réalisé « par des artisans ébénistes, en chêne clair français issu de forêts gérées durablement » précise Laurent Cisneros. « Il a demandé 250 heures de travail, et est fixé sur la charpente métallique qui a été conservée mais qu’on ne voit pas ». Le sol est en pierre de Montignac (en Dordogne) et sa surface est quadrillée de ligne noires en ardoise. Un rideau acoustique occulte l’escalier menant aux bureaux et à un balcon qui peut servir de tribune pour un chanteur soliste ou un comédien : tout a été pensé. Cette salle Haussmann complète la salle Dada (70 m2) construite en 2010 et accueille déjà une exposition du peintre Chris Grand « un artiste autodidacte du bassin d’Arcachon ».
Il aura fallu 300 000 euros de travaux pour que Rouillac se dote de cette salle « Haussmann » et faire que la propriété, à 25 minutes maximum du centre de Bordeaux, « fasse partie des toutes premières références en matière d’œnotourisme et de réceptif ». Une ambition que n’hésite pas à afficher Laurent Cisneros, dont le château coche toutes les cases. On le sait, le réceptif, pour un château qui a des atouts, est une source de recettes dont il serait dommage de se priver, surtout à Bordeaux. « Actuellement le réceptif et l’évènementiel représentent 15 % du CA : l’objectif est d’être à 30 % » indique le propriétaire de Rouillac.
Voici donc le château paré pour séduire notamment les entreprises qui cherchent un lieu pour organiser leur séminaire, à quelques minutes de l’aéroport. Des prestations peuvent s’ajouter, telles que de la restauration ou des sorties « vers le bassin d’Arcachon notamment car on est positionné sur la route Bordeaux Arcachon. On fait tout clé en main. On peut aussi proposer du Horse coaching », car il y a des écuries et des chevaux. Le cheval ? Une passion de la famille Cisneros qui la décline dans une nouvelle gamme de vin « Little Dada ».
Little Dada, le résultat d’une passion
Cette nouvelle gamme, de la « maison Cisnéros » est dans le créneau des « vins de plaisir, simples à boire entre copains ». Mais il s’agit de « faire très bien », conformément aux ambitions de la marque.
Little Dada, Bordeaux blanc sec 2021 : 9 €
80 % de sauvignon blanc, 18 % de sémillon, et 2 % de muscadelle. Nez sur l’agrume, très citron vert, menthe poivrée, touche minérale. L’attaque est texturée par le sémillon, du gras, puis le sauvignon prend le relai, sans agressivité, sur des notes de citron et de pamplemousse. Équilibré entre rondeur et vivacité. Vin polyvalent, pour l’apéritif ou le repas, précis, bien fait.
Little Dada bordeaux rouge 2020 : 9€
Merlot majoritaire et cabernet sauvignon. Nez sur le fruit : confiture de myrtille et de cassis, gelée de mûre, touche de fraicheur sur l’eucalyptus. Bouche juteuse et ronde, sur des tanins fins et soyeux. De la fraîcheur doublée d’une touche de végétal noble et une bonne acidité.
Et enfin, hors gamme Little Dada, El Cardenal, un Rioja reserva 2018 (18 €), qui concrétise avec sincérité les racines espagnoles de Laurent Cisneros.
Tempranillo à 80 %, graciano et mazuelo (le carignan en fait). Issu de la Rioja Alta (un peu plus soumise aux influences océaniques que la Rioja Baja) d’où la fraicheur qui caractérise ce Rioja. Nez de chais à barriques, bois mouillé, pierre broyée, un peu poivré, reine claude, goudron, réglisse chaude, et fruits noirs concentrés. Bouche en cohérence. Très belle fluidité avec une trame tannique à grains fins. Finale sur la fraicheur, légèrement réglissée, avec un léger acidulé surprenant et très agréable. 50 % de chêne français, et 50 % de chêne américain.
Rouillac s’adapte constamment avec un certain dynamisme.
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