Samedi 23 Novembre 2024
François Bodin, viticulteur, Christophe Riou, directeur de l’IFV, Vincent Lang, directeur du pôle technique du BNIC, et Patrick Léger, négociant. ©Alberto Bocos Gil pour le BNIC
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17.03.2012
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L’instance accueille désormais 10 experts, dont les connaissances seront utiles aux programmes de recherche et de développement de la filière.
Ce vendredi 17 mars 2023, le Bureau national interprofessionnel du cognac (BNIC) accueille la première réunion de son nouveau conseil scientifique et technique (CST). Cette instance, créée en 2007, comptait huit membres (quatre scientifiques, quatre viticulteurs et négociants). Elle prend du muscle et toujours plus de neurones, avec 10 experts de renom et 10 professionnels. Leurs avis et suggestions seront utiles à l’accélération des programmes de recherche et de développement de la filière.
Parmi les sujets à l’ordre du jour du CST : l’indispensable décarbonation de la distillation charentaise ; les méthodes alternatives aux traitements de synthèse ; l’innovation variétale et la recherche de cépages plus résistants aux maladies ; l’adaptation au réchauffement climatique ; la question de l’irrigation et de la préservation des ressources en eau ; et l’amélioration de la biodiversité.
“L’innovation au service de l’excellence”
Les experts du CST (organe consultatif) ont pour objectif de guider et d’éclairer les travaux des 30 ingénieurs agronomes et techniciens de la Station viticole du BNIC, qu’il faut désormais appeler pôle technique et développement durable.
Le CST nouvelle formule est présidé par Christophe Riou, directeur de l’Institut français de la vigne et du vin (IFV). Il déclare : « C’est un honneur d’accompagner la filière cognac dans sa stratégie R & D. L’innovation au service de l’excellence d’un produit est un objectif qui s’inscrit parfaitement dans l’ADN de l’IFV. » L’instance a le négociant Patrick Léger et le viticulteur François Bodin pour coprésidents.
Jeudi à Cognac, lors de la présentation de la composition du CST à la presse, Vincent Lang, directeur du pôle technique du BNIC, a par ailleurs indiqué que la filière souhaitait « renforcer sa capacité d’innovation en mettant en place un nouveau dispositif de financement et de conduite de la recherche ». Un groupement d’intérêt scientifique, capable de lever des fonds publics et privés, est à l’étude.
La liste des 10 scientifiques du nouveau comité
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