Jeudi 26 Décembre 2024
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10.04.2013
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L’appel, insistant, du négoce bordelais, sera-t-il entendu ? Alors que les dégustations de l’Union des Grands Crus ont commencé au château Phélan-Ségur à Saint-Estèphe, quelques grands crus classés reconnaissent qu’il faudra envoyer un signe au consommateur, et qu’il ne faudra pas tarder.
C’est le cas, entre autres, au château Clerc-Milon (Pauillac) : « L’an passé, nous sommes sortis à 30€, prix négoce, soit un prix consommateurs entre 40 et 45€. Cette année, il faudra viser un peu en dessous. Nous allons préconiser une légère baisse par rapport au 2011 ». « S’il n’y a pas une baisse que tout le monde attend, les négociants n’achèteront pas », admet Michel Sartorius, du château Léoville-Barton, propriété qui a toujours été reconnue pour appliquer des prix raisonnables, eu égard à son statut. Château Beychevelle (saint-julien) reconnait également, par la voix de Philippe Blanc, qu’il faut « une baisse des prix. On ne peut pas aller contre une tendance. On ne peut pas être arrogant ».
Les premiers prix pourraient être officialisés assez rapidement. Une éventualité souhaitée avec force par Allan Sichel, PDG de la maison de négoce Sichel : « Les taux d’intérêt sont bas. Cela vaut donc le coup de porter ces vins-là mais les prix devront être en dessous des 2011. Il faut sortir très vite. Il faut démarrer le 15 avril et terminer le 15 juin. Tout doit être terminé pour Vinexpo ».
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