Samedi 23 Novembre 2024
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26.01.2024
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La deuxième édition du colloque Vignoble & Biodiversité s’est déroulée au Palais des Papes d’Avignon. Questionnement nourrit entre les sciences et le terrain, partage de connaissances et prospective étaient à l’ordre du jour.
Birte Jantzen, co-organisatrice du colloque avec la Maison des Vignerons de Châteauneuf-du-Pape, persiste et signe. Le sujet est durable comme la viticulture. Il concerne aussi bien les vignerons, les ODG, que les étudiants et les scientifiques. Deux jours d’interventions n’auront pas suffi à faire le tour de la question, mais elles auront donné des clés et de l’espoir.
Pour cela, différents experts ont présenté leurs études et expériences. Que cela soit en matière de paysages avant et après pétrole, de complémentarité animal-végétal, d’hydrologie régénérative, d’insectes, de plantes bio-indicatrices et d’agroforesterie... L’intervention de l’urbaniste Régis Ambroise a permis de remonter le temps. De 1350 à nos jours, le concept de paysage viticole a fait sa révolution. Les notions d’harmonie sociale et de productivité voulues il y a huit siècles sont de nouveau d’actualité. Comme si l’homme, à force de détruire mère nature, poussé par le génie agronomique, l’aménagement du territoire et le dérèglement climatique, avait enfin pris conscience qu’elle avait besoin d’être restaurée et protégée.
Un changement de paradigme
Le discours de Valérie Lempereur, ingénieur agronome à l’IFV, présentant l’évolution de la réglementation et des certifications atteste de la mise en route. La stratégie de la filière en matière de recherche et développement, tend à l’accompagnement. Le plan Vitilience, joyeux néologisme, débute ce mois-ci. 7,4 millions d’euros sur 4 ans, permettront de réaliser un inventaire des bonnes pratiques déjà effectives, de les faire connaître via des animateurs en région et une communication adéquate. Nombreux sont les vignerons à expérimenter des solutions alternatives, seuls dans leurs parcelles. Pour les autres, un guide (téléchargeable en ligne) leur permettra de faire les premiers pas. Qu’ils soient rassurés, la filière et l’INAO s’engagent pour eux en garantissant qu’ils bénéficient de l’AOC. Dont acte.
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