Château Beychevelle : S’y perdre et flâner

Vu de l’estuaire, on comprend parfaitement le surnom de Versailles du Médoc donné au Château Beychevelle. Mieux, ce joyau de Saint-Julien se visite autour d’un programme de charme sous le signe de l’art éphémère surnommé cette fois « Les Flâneries de Beychevelle ». 

C’est un Grand Cru Classé 1855 célèbre dans le monde entier, reconnu par la qualité de ses vins et connu pour son indémodable drakkar qui remplit l’étiquette. Beychevelle, son navire, ses vins, sa monumentale bâtisse et son parc qui se perd dans le plus grand estuaire d’Europe. Un site unique qui mérite d’être délivré au public amateur de vins, d’histoire ou de géographie. Pour cela les équipes du Château rééditent « Les Flâneries de Beychevelle », une opération d’avril à fin octobre autour d’un menu copieux. « Les jardins sont conçus comme un cheminement, un sentier pour partir à la rencontre de la faune et la flore qui l’entoure, s’arrêter devant une œuvre, une forme, un son », explique Géraldine Marquay Santier, directrice de la communication. On découvrira cette année deux œuvres éphémères intitulées Igloo Iglou créations du Collectif Prise de Terre. Cette association est composée de plasticiens et artistes ayant un lien avec la nature et utilisant de fait la terre, la paille ou encore le bois pour leurs œuvres. En ce sens, 29 pingouins et une grappe de raisin géante de six mètres seront dans le parc de Beychevelle dès le mois de mai et ont été conçus avec les matériaux du parc. Contemplation, harmonie, équilibre, matière, autant de vocables qui rappellent la définition des vins d’un certain Saint-Julien.  

www.beychevelle.com