Dimanche 24 Novembre 2024
Auteur
Date
21.06.2013
Partager
Parmi les quatre villes qui viennent d’être reconnues « Cités de la gastronomie » (Paris-Rungis, Lyon, Tours, Dijon), la capitale des Ducs de Bourgogne se voit spécialement investie de la promotion de la culture de la vigne et du vin.
L’annonce officielle a été faite ce mercredi 19 juin au ministère de l’Agriculture, en présence de Stéphane Le Foll, du ministre délégué à l’Agroalimentaire Guillaume Garot, de la ministre de la Culture Aurélie Filippetti et des maires des quatre villes concernées. Le réseau des « Cités de la gastronomie » destiné à défendre et promouvoir le « repas gastronomique des Français », entré au patrimoine culturel immatériel de l’humanité en 2010, réunit Paris-Rungis, Lyon, Tours et Dijon.
Chacune de ces quatre villes devra porter une thématique en particulier. Pour Dijon, il s’agira de « valoriser et promouvoir la culture de la vigne et du vin ». Les organisateurs soulignent ainsi que la présence de la chaire Unesco « Culture et traditions du vin » à l’université de Bourgogne et la candidature, pour 2015, des climats de Bourgogne au patrimoine mondial de l’Unesco, ont naturellement déterminé ce choix.
La Cité internationale de la gastronomie de Dijon sera située au kilomètre zéro de la route des grands crus de Bourgogne. Elle devrait accueillir une école de sommellerie, une vinothèque de 800 mètres carrés installée dans une chapelle du XVIIIème siècle, un musée vivant de la gastronomie, un marché couvert touristique, un spa vinothérapie, des commerces et restaurants, une école d’hôtellerie, un hôtel haut de gamme et une résidence hôtelière. Soit un vaste ensemble de 3, 5 hectares (auquel s’ajoutera la construction d’un « écoquartier gourmand ») qui devrait voir le jour avant fin 2016, pour un investissement global estimé à 54 millions d’euros.
Articles liés