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Thierry Bellicaud prend la tête de la Maison Jean Loron

Auteur

Pauline
Gonnet

Date

06.02.2025

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Succédant à Philippe Bardet, directeur général de la Maison Loron depuis dix ans, mais également ancien président d’Inter Beaujolais jusqu’en juillet 2024, Thierry Bellicaud revient à ses racines mâconnaises pour prendre la tête de la maison tricentenaire.

220 hectares exploités au travers des domaines Loron en Beaujolais et les domaines Auvigue en Mâconnais ; 8 crus sur 10 produits en Beaujolais, 5 premiers crus en Pouilly-Fuissé ; une proposition œnotouristique forte et constante depuis plusieurs années : la Maison Loron est un acteur central de cette grande région beaujo-mâconnaise. Trois questions à Thierry Bellicaud, son nouveau directeur général.

Quel est votre rapport au vignoble du Beaujolais et du sud Bourgogne ?

Personnellement, c’est un vrai retour aux sources. Je suis né à Mâcon, et les origines viticoles de la famille sont à Saint-Amour, je ne pouvais pas trouver un meilleur écho à ma vie personnelle en revenant ici. Mon grand-oncle Charles Bellicaud était vigneron à Saint-Amour et Saint-Véran, cela a accompagné mon enfance. Professionnellement, c’est une suite logique à mon parcours. Pendant les quatorze dernières années, j’ai tenu la présidence du domaine Laroche à Chablis, qui embarque avec elle la particularité de gérer également une winery à Béziers. Puis, quelques années plus tard et en en plus de cette fonction, j’ai également pris la présidence de la maison Champy à Beaune. Après 25 ans au sein de la maison AdVini qui m’ont satisfait, l’heure était venue de respirer un autre air.

Quelle est votre ambition à la tête de la maison Loron ?

La réputation de la maison Loron n’est plus à prouver, et je trouve que le potentiel dépasse encore mes espérances. D’abord un incroyable potentiel viticole : 8 crus sur 10 dans le Beaujolais, 5 premiers crus de Pouilly-Fuissé, une très grande surface de 220 hectares, des domaines avec de superbes implantations, aussi belles que stratégiques : les fondamentaux sont déjà prodigieux. Et puis la Maison Loron, c’est aussi un immense savoir-faire. Donc mon ambition première est de « faire savoir » ce savoir-faire, tout comme les merveilles de cette région, au champ des possibles très important.

Comment allez-vous décliner cette ambition ?

La reconnaissance et la valorisation de ce potentiel, de ce patrimoine et de notre offre sont incontournables. Il y a une énorme synergie entre le Mâconnais et le Beaujolais, qui sont très liés, au-delà de la frontière bourguignonne. C’est la mise en avant de cette région que je souhaite en faisant découvrir l’un par la connaissance de l’autre. Nous avons un ensemble de sites magnifiques, et nous souhaitons continuer à faire découvrir de plus en plus aux visiteurs du monde entier le potentiel viticole et touristique de Beaujolais et du Mâconnais. Nos cuvées correspondent totalement aux goûts des consommateurs et aux nouvelles tendances, nos crus sont des atouts évidents, et je crois très fort au potentiel du Beaujolais Villages. Nous en produisons un très beau au Château de la Terrière (également producteur de Brouilly). Même chose côté Mâconnais : nous avons 5 premiers crus de Pouilly-Fuissé qui sont nos porte-drapeaux, mais le potentiel des Mâcon Villages est extrêmement important.