Dimanche 24 Novembre 2024
Auteur
Date
02.10.2013
Partager
Le procès à Angers du vigneron Olivier Cousin, référencé par de grands cavistes et restaurants du monde entier, mais accusé de s’être affranchi des règles de l’AOC d’Anjou, a été reporté aujourd’hui au 5 mars prochain pour une question de procédure.
Environ 150 personnes étaient venues mercredi apporter leur soutien à Olivier Cousin, vigneron à Martigné-Briand (Maine-et-Loire), a constaté un correspondant de l’AFP.
Elles ont pique-niqué sur la place située devant le palais de justice, où se trouvaient deux chevaux de trait, avec lesquels M. Cousin exploite ses vignes. Sur des pancartes, on pouvait lire « AOC Aimer Observer Cultiver ».
Bien qu’il soit installé dans la région de production, la profession reproche à M. Cousin d’utiliser le terme « Anjou » pour son vin, alors que ce terme est protégé par le décret « AOC Anjou » dont il s’est affranchi.
La Répression des fraudes a verbalisé il y a quelques années son « Anjou cabernet », ainsi que ses cartons imprimés « Anjou Olivier Cousin » (AOC). Depuis, M. Cousin ne mentionne plus « Anjou » sur ses étiquettes, mais « Vin d’ici ».
L’unique plaignant était la Fédération viticole d’Anjou et l’Inao (Institut national de l’origine et de la qualité) s’était porté partie civile.
Au plan national, un certain nombre de vignerons revendiquent la création d’un label différent de l’AOC (appellation d’origine contrôlée) qui serait spécifique aux vins naturels et artisanaux. Ces vignerons considèrent que le cahier des charges AOC autorise l’utilisation de trop de produits chimiques.
Articles liés