Jeudi 19 Décembre 2024
Auteur
Date
30.03.2014
Partager
« On dit que je fais de la communication… 2014 est mon trentième millésime. Cela permet de s’imaginer que la vie va vite. Mon premier sécateur m’a été offert pour mes sept ans. Je suis vigneron… »
Sans nommer le livre qui l’attaque personnellement, « VinoBusiness », écrit par Isabelle Saporta, Hubert de Bouärd, co-propriétaire du château Angelus, a répondu hier soir aux critiques qui le visent. Blessé par ce livre qui ne le ménage pas en accumulant une somme considérable d’approximations – il a d’ailleurs attaqué en justice – , Hubert de Bouärd a confié qu’il avait été « touché » et regrettait vivement les polémiques cultivées par Vino Business. « Je travaille sur la marque d’Angelus qui n’attend plus personne, a-t-il confié à Terre de Vins. Cette marque est heureuse quand elle obtient un 1er Grand cru classé A mais elle pourra aussi vivre sans. Ces atteintes pénalisent le classement et tous ceux qui pensent pouvoir faire mieux. A titre personnel, je ne suis pas inquiet pour notre marque. Cela fait trente ans que je me bats pour cette appellation. Je me suis aussi battu pour les bordeaux. Pour mémoire, on m’avait demandé d’être président du Conseil interprofessionnel des vins de Bordeaux… Et quelle que soit la décision concernant le classement, Saint-Emilion survivra. Nous accueillons plus d’un million de touristes… »
Articles liés