Vendredi 27 Décembre 2024
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31.03.2014
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Hier soir les Côtes de Bourg se dégustaient en primeurs au Grand Théâtre de Bordeaux. Dans l’appellation, les vins blancs secs sont une originalité. Et le seront encore plus en ce millésime 2013. La quantité pourrait rapidement venir à manquer.
« Dans un an, nous serons en rupture de stock de vins blancs secs. » C’est ce que confie David Arnaud, le propriétaire du château Tour des Graves (AOC Côtes de Bourg) croisé hier soir à la dégustation en primeurs des Côtes de Bourg au Grand Théâtre de Bordeaux. Sur les quatre hectares de vignoble affectés à la production des deux cuvées de vins blancs secs, la moitié de la récolte a été perdue. La faute aux conditions climatiques difficiles. Une perte regrettable, d’autant que « 2013 est un millésime plus favorable aux blancs. Nos vins sont aromatiquement riches, sur l’agrume, le fruit exotique, et avec une bonne minéralité » précise-t-il.
Les Côtes de Bourg n’ont pas été épargnées ces dernières années par les incidents climatiques. « En 2009, la grêle avait déjà détruit la moitié de la récolte » raconte le viticulteur. « En quatre ans, nous avons perdu l’équivalent d’une récolte entière, soit une perte financière de près de 100 000 € » déplore-t-il.
Malgré la faible quantité de vin produite, côté prix, le mot d’ordre est la constance. « Nous avons une clientèle fidèle. Elle ne comprendrait pas une augmentation de tarifs d’une année sur l’autre » explique David Arnaud. La propriété propose deux cuvées de vin blanc sec : la cuvée barrique (environ 7€) et la cuvée tradition (environ 5€).
Laura Bernaulte
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