Vendredi 22 Novembre 2024
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29.04.2014
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Surfant sur la mode du rosé dont la part de marché ne cesse de croître, des pays producteurs aussi inattendus que le Luxembourg ou l’Indonésie ont participé cette année au « Mondial du rosé », salon professionnel qui se tient depuis samedi à Cannes (Alpes-Maritimes), selon les organisateurs.
Durant trois jours, 960 échantillons de dégustation provenant d’une trentaine de pays ont été goûtés par des professionnels, parmi lesquels des vins de provenances aussi variées que l’Australie, la République tchèque, la Turquie, la Tunisie ou encore l’île de Bali, présente pour la première fois au salon.
« Cela a été notre grande surprise de l’année : la représentante d’un petit vignoble du nord de l’île est venue elle-même nous apporter ses échantillons à Paris » et l’un de ces vins « repart même avec une médaille », a indiqué à l’AFP Béatrice Da Ros, directrice générale de l’Union des oenologues de France, organisatrice de cet événement annuel.
Le palmarès des récompenses doit être publié ultérieurement.
« Quand quelque chose marche, tout le monde s’engouffre dans la brèche », a expliqué Mme Da Ros. Le Luxembourg, nation vinicole plus connue pour ses blancs et ses vins effervescents, tout comme de nombreux pays de l’Est de l’Europe (République tchèque, Slovaquie, Hongrie, Bulgarie) étaient représentés cette année, « ce qui démontre la volonté de ces pays de rentrer sur le marché », a-t-elle souligné.
Selon cette spécialiste, le changement climatique y est aussi pour beaucoup: « Il permet à des pays qui ne produisaient pas de rosé de pouvoir s’y mettre. »
Si la consommation de vin rosé a été multipliée par deux en 20 ans en France, elle a aussi progressé de 20% au cours de la dernière décennie dans le monde, pour atteindre une part de 10% des vins consommés.
Quant à la production, elle a progressé de 30% en 10 ans dans l’Hexagone : 6, 5 millions d’hectolitres sont désormais produits dans le Midi (triangle Perpignan-Valence-Nice). La production de vins rosés dans le monde avoisine, elle, les 25 millions d’hectolitres (dont 27% produits en France), selon l’Union des oenologues de France.
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