Lundi 23 Décembre 2024
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30.05.2014
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Sa mère, Catherine Péré-Vergé – à la tête de la Cristallerie d’Arques, dans le Nord, décédée l’an dernier – a commencé à écrire l’histoire familiale dans le vin à Pomerol. Une histoire que perpétue son fils, et qu’il vient faire partager au public à Lille Tasting, les 6 et 7 juin prochains.
« Nous ne pouvions pas ne pas être présents à Lille Tasting » confie Henri Parent. Et pour cause, l’histoire de sa famille s’écrit entre le Nord et Bordeaux. Henri Parent a succédé à sa mère, Catherine Péré-Vergé – décédée l’an dernier – à la tête des propriétés viticoles familiales. Il sera présent à l’événement organisé par Terre de Vins les 6 et 7 juin prochains à la CCI du Grand Lille avec deux propriétés de Pomerol (châteaux Montviel et Tristan) et avec le château La Gravière (Lalande-de-Pomerol). Cliquez sur ce lien pour réserver vos places.
Henri Parent, avec ses deux sœurs, perpétue l’œuvre maternelle. Celle qui a fait carrière à la Cristallerie d’Arques (Nord-Pas-de-Calais) pendant 40 ans « s’ennuyait les week-ends » aux dires de son fils. Pour occuper son temps libre, la femme d’affaires décide d’« entreprendre d’une façon différente ». Elle achète en 1985 sa première propriété, le château Montviel. Puis se prend au jeu, et acquiert deux autres propriétés à Pomerol (châteaux Le Gay et La Violette), ainsi qu’à Lalande-de-Pomerol (Châteaux La Gravière et Moulin La Gravière) et en Argentine (Clos de los Siete)
« Ma mère a trouvé dans ce travail une véritable passion » analyse Henri Parent. Une passion pour le vin comme inscrite dans les gènes. « Nous sommes originaires de Saint-Omer, au cœur du marais Audomarois, dans le Nord-pas-de-Calais. Nous sommes des chasseurs, des terriens. Nous avons le goût de la nature. J’aime l’idée de cultiver une fleur et de la retrouver dans une bouteille », raconte Henri Parent. Il vient faire partager sa vision du vin au public à Lille Tasting.
« Répandre la bonne parole »
En participant à l’événement, Henri Parent s’est fixé un objectif : faire apprécier au public tous les millésimes, sans a priori. Ceux dits « exceptionnels », comme ceux réputés plus « difficiles ». « On peut prendre plaisir à conduire une Ferrari, comme une voiture électrique ! plaisante-t-il. Tous les millésimes peuvent être bons, il faut simplement savoir s’adapter à l’occasion pour choisir le vin dont on a envie, le jour où l’on en a envie » complète-t-il. Le propriétaire présentera le millésime 2007 du château La Gravière, le château Montviel en 2005 et le château Tristan en 2009. Mais s’il se lance ce défi, c’est aussi parce qu’il sait que le public du Nord est déjà aguerri de longue date aux vins du Bordelais. « Les vins de Bordeaux étaient déjà dans les caves de nos grands-parents » rappelle-t-il.
Entre Bordeaux et le Nord, l’histoire d’amour continue à s’écrire pendant Lille Tasting. Découvrez tout le programme de l’événement en suivant ce lien.
Laura Bernaulte
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