Vendredi 22 Novembre 2024
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14.12.2014
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Situé sur Vertus, au cœur de la Côte des Blancs, le champagne Paul Goerg n’est pas un montage de structure comme les autres. Ni un champagne de vigneron individuel, ni une maison négociante qui s’approvisionne en raisins extérieurs, Paul Goerg est en réalité la réunion de sept familles champenoises depuis 1948.
La raison de cette union ? « C’est une façon d’avoir 120 hectares de vignes en grand cru, tout en ayant nos approvisionnements propres, sans acheter de raisins à d’autres. », explique Vanessa Bois, responsable des ventes France, représentant les champagnes Paul Goerg pendant Bordeaux Tasting. Un système de coopération familiale unique en Champagne ? « Nous ressemblons à la cave de Mailly, sur la montagne de Reims, je n’en connais pas d’autre… ». La cave, située sur la commune de Vertus, est dirigée depuis une dizaine d’année par Jean-Philippe Moulin, « un ancien de chez Ruinart qui connaît par cœur la Champagne », confie la représentante de la maison.
Royaume du Chardonnay
A 90 % en chardonnay (10 % en pinot noir), c’est avec le Blanc de blancs (32 €) que Vanessa Bois commence la dégustation aux curieux venus découvrir les champagnes Paul Goerg. « Si nous avions une marque de fabrique, ce serait les vieillissements longs, et peu de dosage pour garder un marqueur de terroir ». Minéral, vif et agrumé, ce champagne est idéal pour l’apéritif.
« Le champagne est avant tout un vin »
« Vous allez voir avec le Millésimé 2005, il a déjà presque 10 ans, mais je suis certaine qu’on peut encore le garder un certain nombre d’années.. ». Millésimé et en cours de commercialisation, c’est la cuvée originale (38 €) choisie comme une découverte pour les amateurs de bulles venus nombreux à Bordeaux Tasting pendant deux jours. « Les gens sont étonnés en goûtant cette cuvée, car ils se rendent compte que le champagne est avant tout un vin ! » Expressif, typique de son terroir et de son millésime, le Paul Goerg 2005 à l’attaque briochée mais avec une arête acide pleine de fraîcheur, a su enchanter les papilles… « Avec un vieux parmesan ? » propose Vanessa Bois. On la croit volontiers.
Laure Goy
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