Mercredi 25 Décembre 2024
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12.12.2015
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A 11 heures, ce samedi 12 décembre, a eu lieu, au Palais de la Bourse, la première Masterclass de Bordeaux Tasting avec deux des grandes stars de Saint-Emilion : les premiers grands crus classés A Angélus et Pavie. En présence de leurs propriétaires respectifs : Hubert de Boüard et Gérard Perse. Pendant 1h30, six millésimes ont été dégustés. 2012, 2009 et 2005 pour Angélus. 2012, 2010 et 2000 pour Pavie. Un événement à revivre en photo.
Gérard Basset, meilleur sommelier du monde 2010, décante les vins 1h30 avant la Master Class. Les vins seront ensuite remis en bouteille.
36 bouteilles des deux Grands Crus Classés « A » ont été ouvertes pour cette Master Class.
Cette première Master Class affichait complet.
Angélus 2012 : « C’est un moment tellement exceptionnel », glisse Hubert de Boüard. Pour son premier millésime classé A, la bouteille d’Angélus a été gravée à 600 degrés et recouverte d’une couche d’or 21, 7 carats.
Pavie 2012 : « 2012, c’est 15 ans de travail. Une propriété comme Pavie méritait d’être plus que B. 2012, c’est une concrétisation, mais l’aventure ne fait que commencer » (Gérard Perse).
Pavie 2010 : « 2010, c’est l’image des grands bordeaux, pas toujours facile dans leur première jeunesse, mais il va entrer dans l’histoire de Bordeaux. Il a potentiel de vieillissement de 30 à 40 ans… », explique Gérard Perse.
Angélus 2009 : « Pour ce millésime, chaque chose s’est passée au bon moment. 2009, c’est le baroque. Il a des côtés solaires, une très belle maturité, du peps et de la fraîcheur », précise Hubert de Boüard.
Angélus 2005 : « C’est un millésime qui a dix ans. Il a beaucoup de fruits, et une certaine parenté avec le 2015. Plus le millésime est grand, plus l’homme doit s’effacer », affirme Hubert de Boüard.
Pavie 2000 : « C’est un millésime que je n’ai pas vu venir. Fin août, j »étais alors un peu inquiet et l’été indien est arrivé. C’est le premier grand millésime que j’ai fait. Il a été noté 100/100 par Parker. C’est le départ de la grande aventure de Pavie », précise Gérard Perse.
Hubert de Boüard, Gérard Basset et Gérard Perse à l’issue de la Master Class.
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