Dimanche 24 Novembre 2024
Auteur
Date
16.06.2016
Partager
AdVini, l’un des principaux opérateurs nationaux avec plus de 2000 hectares de vignobles en France et à l’étranger, affiche son intention de se déployer en Bourgogne : le groupe est entré en négociation exclusive pour la reprise du Groupe Béjot Vins et Terroirs, basé à Meursault.
D’abord, quelques chiffres : avec 2.072 hectares de vignobles, ancrés dans les principales régions viticoles françaises, avec Ogier et son Clos de L’Oratoire des Papes à Châteauneuf-du-Pape, Antoine Moueix Propriétés, son Château Capet-Guillier à Saint-Emilion et son Cru Bourgeois Château Patache d’Aux en Médoc, le Domaine Laroche à Chablis, les Vignobles Jeanjean et le Mas La Chevalière en Languedoc, Cazes et son Clos de Paulilles en Roussillon, Château Gassier en Sainte Victoire, Rigal et Château de Chambert à Cahors, AdVini s’est imposé comme un acteur de référence sur les vins français de terroir. Le groupe s’est également déployé à l’étranger : en Afrique du Sud avec L’Avenir, propriété oenotouristique de 70 hectares ; au Chili avec Viña Casablanca, propriété de 150 hectares en partenariat avec Santa Carolina.
Aujourd’hui, AdVini affirme son intention de se développer en Bourgogne, en annonçant être entré en négociations exclusives pour la reprise du Groupe Béjot Vins et Terroirs (BVT), basé à Meursault. BVT dispose de plus de 500 hectares de vignes et réalise un chiffre d’affaires d’environ 50 millions d’euros : il possède entre autres les marques Moillard, Chartron et Trébuchet, Pierre André et Reine Pédauque. Il est également présent à Chablis, en Provence Sainte Victoire avec le Château de la Galinière, et en Vallée du Rhône et en Languedoc. L’intégration au sein d’AdVini doit être effective dans le courant du mois de juillet 2016.
Il convient de rappeler que ce rachat intervient quelques semaines après que le groupe Béjot ait fait l’objet de vastes perquisitions de la part d’agents de la Douane judiciaire et de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes, pour cause de coupages (mélanges de vins de différentes provenances) frauduleux mais aussi d’infractions fiscales.
Articles liés