Dimanche 24 Novembre 2024
Besserat de Bellefon : deux nouvelles cuvees des Moines (photos Isabelle Bachelard)
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Date
29.11.2016
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Le champagne Besserat de Bellefon fait partie de ces entreprises qui soutiennent l’art. Un mécénat qui lui permet de présenter ses nouvelles cuvées dans le cadre préservé du Musée national Eugène Delacroix.
Niché place de Furstenberg à Paris, au pied de l’église Saint-Germain des Prés, le Musée national Eugène Delacroix est une parenthèse bucolique dans l’univers parisien. Il comprend la maison où résida l’artiste ainsi que le vaste atelier où il travailla, les deux bâtiments étant reliés par un charmant jardin où il aimait à cultiver des arbres fruitiers. Le champagne Besserat de Bellefon y a pris place le temps d’une soirée, en tant que mécène du musée du Louvre, propriétaire des lieux. Besserat de Bellefon est aussi mécène du musée d’Orsay.
Cette incursion dans le XIXè siècle est un encouragement à découvrir les nouveaux champagnes de la maison ; on en connaît la gamme Cuvée des Moines, hommage aux religieux qui ont soigné les vignes de la Champagne et auraient « inventé » le champagne en leur abbaye de Hautvillers. C’est à Hautvillers qu’était né Edmond Besserat, le fondateur de la maison en 1843.
Cette cuvée des Moines a été créée en 1930, pour satisfaire un client, le directeur du restaurant parisien La Samaritaine de Luxe, qui exprimait ainsi son souhait : « Préparez-moi un vin de champagne suffisamment onctueux pour accompagner tout un repas et je vous en commanderai 1 000 bouteilles au lieu de 100 ». Elle continue d’étonner par ses bulles fines et sa délicatesse. Une étude signée Gérard Liger Belair, professeur de physique à l’Université de Reims, a prouvé en 2012 que ses bulles sont en effet 30% plus fines qu’un champagne traditionnel.
La cuvée des Moines avec des fromages
En cet automne 2016, la gamme s’enrichit de plusieurs nouveautés. La cuvée des Moines grand cru blanc de noirs est un beau vin qui réussit l’équilibre entre la puissance qu’on attend du pinot noir et la finesse qu’on souhaite dans tout champagne : des parfums citronnés, une acidité bien présente, une fermeté et surtout la densité apportées par les grands terroirs – grands crus Bouzy, Ambonnay, Verzy, Mailly). Avec la cuvée des Moines millésime 2006, on s’aventure dans d’osés accords avec des fromages. Le fromager Romain Olivier de Boulogne-sur-mer (fromagerie Philippe Olivier) nous encourage à goûter des fromages de plus en plus puissants à mesure que la température du vin s’élève. On commence avec un brebis corse aux herbes, puis un camembert, un citeaux, un vieux boulogne affiné à la bière et enfin un maroilles lavé à l’eau de vie de genièvre. Avec les douceurs, on découvre la nouvelle cuvée des Moines sec, c’est à dire un champagne très légèrement moelleux – 17 à 32 g de sucre par litre, quand un brut va de 6 à 12 g/l . Ce n’est pas un brut qui aurait été dosé davantage. Il a été conçu ainsi dès la vinification et séduit les papilles avec des petits fours.
Ci-dessous : Romain Olivier présente son choix de fromages au Musée Eugène Delacroix avec les champagnes Besserat de Bellefon.
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