Dimanche 22 Décembre 2024
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26.06.2017
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Une histoire de famille, d’art et de vin… Tous les ingrédients idéaux pour une énième saga policée mettant en lumière les heureux du monde ? Think again. Nektart Wine, présenté pendant Vinexpo en partenariat avec la maison de négoce Sovex GrandsChâteaux, bouscule les codes et les clichés.
Pas besoin de s’appeler Mouton Rothschild et d’aller chercher Jeff Koons ou David Hockney pour célébrer le mariage du vin et de l’art. Si le légendaire cru classé pauillacais peut revendiquer quelques décennies d’antériorité, et a depuis été suivi sur cette voie – avec bonheur – par d’autres domaines (on pense notamment aux étiquettes du Trévallon d’Éloi Dürrbach, ou encore aux magnifiques caisses personnalisées mises aux enchères chaque année lors du Festival des vins d’Aniane), rares sont ceux qui se sont réellement aventurés sur une approche « démocratisée » de cet exercice. C’est le cas aujourd’hui avec l’équipe de Nektart Wine, qui présentait sa gamme lors du dernier salon Vinexpo, la semaine dernière à Bordeaux : soit la rencontre du vin et du Street Art, aux antipodes des usages généralement en vigueur.
Le Pic du Midi pour emblême
Derrière Nektart Wine, on trouve un patronyme connu. Celui de deux cousins, Guilhem et Hubert de Castelbajac, respectivement fils et neveu du célèbre créateur Jean-Charles de Castelbajac. Au-delà de leur lien de parenté, les deux garçons affichent une belle complémentarité. Passé par la fameuse école bordelaise de Kedge Business School, Hubert est l’œnophile, la tête chercheuse, le dénicheur ; Guilhem, formé à la direction artistique et à la photographie, est l’esthète, l’artiste, l’homme de réseau. Pour compléter ce tandem, il fallait un solide communicant, trouvé en la personne de Julien Verry. Le trio explique le concept de Nektart Wine : « un concept global mélangeant (bon) vin et (bon) Street Art, où chaque artiste aurait carte blanche pour habiller une bouteille non seulement identitaire par son habillage, mais par la qualité du vin qu’elle abrite. Chaque bouteille de la gamme veut non seulement mettre en avant de belles appellations, travaillées par des viticulteurs de talent, mais aussi créer du lien, de l’échange, de la discussion, grâce à l’intrusion de l’art, qui dépasse le cadre classique des habillages traditionnels ».
Pour le lancement, quatre artistes ont été sollicités : Jean-Charles de Castelbajac lui-même, qui se charge d’habiller la bouteille de Bordeaux Supérieur 2015 ; le Britannique Nick Walker, figure iconique du Street Art, qui habille la bouteille de Haut-Médoc 2015 , le duo Lek & Sowat, qui signe l’habillage de la bouteille de Cabardès 2015 ; et le duo T.H.T.F., qui habille la bouteille de rosé Côte de Provence 2016. Chaque étiquette, surmontée du logo « NAW » (évoquant le Pic du Midi cher à la famille Castelbajac depuis un millénaire) est une œuvre originale, et devrait évoluer à peu près tous les deux ans. De quoi attirer l’attention des collectionneurs, d’autant que la gamme de vins est appelée à s’élargir – pourquoi pas, demain, un prosecco, un champagne, un vin argentin ?
L’expertise de Sovex GrandsChâteaux
Pour ce qui est des vins eux-mêmes, il fallait des produits à la hauteur de l’exigence artistique. C’est pourquoi ce sont d’authentiques viticulteurs qui ont été démarchés : Jean Riffaud en Haut-Médoc, Patrick Hospital en Bordeaux Supérieur, Miren de Lorgeril en Cabardès, la famille Sumeire en Provence… Pour la partie Sud, les vignerons ont été convaincus par Hubert et Guilhem. Mais il fallait aussi toute l’expertise d’un grand négoce pour « sourcer » des fournisseurs sérieux dans le Bordelais, et pour échafauder une stratégie commerciale ambitieuse. C’est ici qu’intervient l’équipe de Sovex GrandsChâteaux, qui a tout de suite été séduite par le concept de Nektart Wine et en assure la distribution exclusive.
« L’intégralité de la gamme Nektart Wine sera commercialisée dès l’automne 2017 dans le réseau Repaire de Bacchus en région parisienne », annonce Caroline Notin, responsable marketing de Sovex GrandsChâteaux, « et nous travaillons déjà sur le développement en restauration, à Paris, Bordeaux, Aix et Marseille. A terme, nous visons un déploiement à l’international, dans des concept stores à New York ou auprès de la SAQ au Québec. »
Il faudra donc attendre la rentrée prochaine pour découvrir et goûter les vins de la gamme Nektart Wine. Des vins qui, au-delà de l’originalité de leur packaging, peuvent revendiquer une vraie qualité et un excellent rapport qualité-prix : 11,50 € pour le Bordeaux Supérieur tout en chair et en souplesse ; 15,90 € pour le Haut-Médoc de belle structure ; 15,90 € pour le Cabardès pimpant, fruité et frais ; 17,90 € pour le rosé tendu et salivant. « Nous voulions des vins accessibles, sincères, en adéquation avec leur habillage : des produits transgénérationnels, c’est ainsi que nous concevons le vin et l’art, peu importe notre âge et notre sensibilité », concluent Hubert et Guilhem de Castelbajac. Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître.
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