« Château Narumi » : vin et manga remettent le couvert

Après le succès des « Gouttes de Dieu », la bande-dessinée japonaise continue son histoire d’amour avec le monde du vin à travers « Château Narumi », un nouveau manga de Tomomi Sato.

Le manga et le vin ont déjà fait très bon ménage avec le succès des « Gouttes de Dieu ». Et il n’y a pas d’exclusivité en la matière. Cette fois, c’est Tomomi Sato qui s’y colle avec un dessin efficace, sanguin et inspiré. Le scénario, lui, est gentillet. Une jeune et jolie japonaise perd tragiquement ses parents dans un accident d’avion. C’est ballot. Elle hérite d’une fortune colossale. C’est toujours ça. Mais elle est lésée par les dirigeants qui entouraient son père. Pas cool. Dans l’héritage, il y a surtout un domaine viticole au Japon, le château Narumi. Cool. Pour la petite, il n’y a que ça qui compte car son père l’emmenait petite, tatati tatata. Émouvant. Alors, coûte que coûte, elle décide d’aller réaliser le rêve de son père, c’est-à-dire faire aussi bon que le Château Margaux dans un pays davantage novice. Après tout. Et la petite a la rage. Grrrr…. Quand elle débarque à la propriété, elle n’est pas très bien accueillie par le personnel. Arghhh… Elle tente de les convaincre, elle veut pendre les choses en main. Elle a la foi ! Un beau et jeune vigneron décide de lui faire faire une dégustation à l’aveugle pour mesurer les connaissances de l’orpheline. Damned, elle reconnaît les cépages. Trop forte… Elle a différencié le cabernet sauvignon du cabernet franc. Mazette ! Là, on y croit dur comme fer. Et, se dit-on, quand emballe-t-elle le jeune vigneron ? Et bien pas dans le tome 1 du moins. En attendant, la petite a du cran pour surmonter tous les obstacles à la résurrection de ce château… A suivre.

Tomomi Sato, Château Narumi, Tome 1, Komikku éditions, 2017, 8,50 €.