Vendredi 27 Décembre 2024
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Date
24.12.2017
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Qui dit fêtes de fin d’année dit incontournablement « bulles ». Et pourquoi pas changer du champagne avec un crémant ?
Et si pour les fêtes de 2017 vous optiez pour la bulle bordelaise, j’ai nommé le crémant de Bordeaux ? Ce vin effervescent produit selon la méthode traditionnelle, à l’image de son célèbre cousin champenois, a le vent en poupe. Les chiffres parlent mieux que les mots : une surface de production qui a augmenté de 332% et un volume récolté de 337% en seulement dix ans (2005-2015). Il faut dire qu’il a bien des atouts, notamment comme compagnon des tables de fête : diversité de ses styles (blanc ou rosé, brut ou demi-sec, variété d’arômes…), doux rapport qualité-prix, jolies possibilités d’associations mets-vins…
Vous allez déboucher incessamment sous peu un crémant de Bordeaux ou vous apprêtez à en acheter un. A quoi vous attendre ? « A un produit atypique, répond sans l’once d’une hésitation Dominique Furlan, le président de la section crémant du syndicat viticole de Bordeaux. Le consommateur a peut-être entendu parler de l’appellation mais ne la connaît pas forcément encore. Il va être surpris par la vivacité et la fraîcheur des crémants blancs, la finesse de la bulle et les notes de fleurs blanches et d’agrumes exotiques. Sur le rosé, la surprise sera encore plus grande, car Bordeaux a la particularité de faire des rosés avec du merlot, cépage que les autres régions productrices de crémant n’ont pas, et qui apporte à nos rosés des notes de fruits rouges que l’on ne retrouve pas ailleurs. » Et le tout à un rapport qualité-prix imbattable, puisqu’il faut compter « entre 5 et 10 € pour un bon crémant ».
Sur les tables de fêtes
La force du crémant ? Ses bulles, conviviales et festives, et sa diversité de profils aromatiques, le rendant propice à tous les instants de consommation, de l’apéritif au dessert. Les blancs bruts, avec leur vivacité, se dégustent volontiers seuls en apéritif, mais accompagneront aussi bien des fruits de mer, des viandes blanches ou des fromages. En dessert, les blancs demi-secs ou les rosés feront merveille.
Zoom sur une nouveauté 2017
Emboîtant le pas à Grands Chais de France et Castel entre autres, la maison de négoce Yvon Mau (filiale française du groupe Freixenet) s’est elle aussi lancée en 2017 sur le créneau du crémant de Bordeaux. Elle propose désormais une cuvée blanche et une cuvée rosée sous la gamme « Premius », créés en partenariat avec l’Union de Guyenne, premier producteur de crémant girondin.
Premius blanc : un assemblage original sémillon, cabernet franc et muscadelle pour ce crémant élevé douze mois sur lattes. La robe jaune assez soutenue est habillée de bulles fines et nombreuses, vives et virevoltantes. Le nez est assez discret, sur des arômes de fruits blancs (poire) et les agrumes frais (citron). En bouche, la bulle est abondante mais fine et aérienne. Un vin facile à déguster, à la matière grasse et soyeuse, avec un taux de sucre assez élevé, des notes beurrées rappelant la crème pâtissière. La finale légèrement amère vient tempérer cette opulence et évite l’écœurement. A servir à 8°C, en apéritif, sur un foie gras poêlé accompagné d’un chutney de figues ou d’oignon, ou en dessert avec une tarte aux fraises à la crème pâtissière.
Prix : 6,95€
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