Dimanche 22 Décembre 2024
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16.01.2018
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Les ventes de cognac ont progressé en 2017 pour la troisième année consécutive, avec plus de 10% en volume et plus de 14% en valeur, une croissance portée par l’Amérique du Nord qui conforte sa position de marché leader, et l’Asie qui reprend fort, selon l’interprofession.
Une nouvelle fois, les ventes de cognac (exporté à près de 98%) ont atteint en 2017 leur plus haut niveau en volume, avec près de 197,4 millions de bouteilles, et en valeur, avec un chiffre d’affaires de 3,15 milliards d’euros, selon les chiffres communiqués mardi par Bureau national interprofessionnel du cognac (BNIC).
Le marché ALENA (Accord de libre-échange réunissant États-Unis, Canada et Mexique) a conforté encore un peu sa place de marché leader (43,6% des expéditions totales), avec +11,4% de croissance en volume, +12,6% en valeur. Soit 86,1 millions de bouteilles, dans lesquelles les États-Unis se taillent la part du lion (82,6 millions).
Le marché d’Extrême-Orient, deuxième en importance pour le cognac (28,8% des expéditions), qui s’était légèrement repris en 2016 après un repli marqué en 2014 puis une stabilisation, a connu en 2017 une croissance soutenue : +11,3% en volume, +18,4% en valeur, pour près de 56,9 millions de bouteilles expédiées.
Cette « dynamique de forte reprise » en Asie, souligne le président du BNIC Patrick Raguenaud dans un communiqué, témoigne de « l’appétence durable des Chinois pour les cognacs, alors que nous restons dans un contexte de normalisation du marché ». En progression continue avec 25,5 millions de bouteilles, la Chine est le deuxième pays après les États-Unis pour les expéditions directes.
Les ventes vers l’Europe, qui pèsent 21,1% des expéditions totales (plus de 41,6 millions de bouteilles), confirment elles aussi une reprise : +5,7% en volume, +8,7% en valeur. C’est la Russie (+32,7% en volume) qui porte en grande partie cette dynamique.
Encore marginales (6,5% du total expédié), les « zones d’opportunité » du reste du monde (Afrique du Sud, de l’Est, Océanie), participent à la croissance globale : +13,2% en volume, +17,3% en valeur.
La production 2017, rappelle l’interprofession, a été impactée par les épisodes de gel d’avril. La distillation de la récolte devrait ainsi approcher les 635.000 hectolitres d’alcool pur, contre près de 750.000 hl en 2016. La réserve climatique disponible, avec un stock de 184.000 hl, va permettre de limiter cet impact, estime le BNIC.
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