Vendredi 22 Novembre 2024
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21.06.2010
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Mais ici, on est aussi en Provence, lieu de tous les fantasmes des touristes de la planète, et le volet bio s’accompagne d’un standing impressionnant. De Jean-André Charrial, propriétaire de plusieurs restaurants étoilés, à Jean-Louis Charmolüe au château Romanin, ancien propriétaire de Montrose à Saint-Estèphe, en passant par l’entrepreneur Neil Joyce à Dalmeran, ou la famille Reboul-Schneider à Estoublon, on est au pays de l’aristocratie du vin. Une implantation qui n’est pas toujours exemple de stratégie fiscale bien pensée (un vignoble sur lequel on réside est un bien professionnel exonéré d’ISF !), mais il faut dire que la vigne, avec les investissements qu’elle nécessite, et les faibles rendements locaux, accentués par le mode de production biologique, prélève déjà un impôt substantiel ! De quoi transformer nos aristocrates fortunés en gentlemen (and women) farmers attachés à leur terroir et à leur splendide environnement.
Les bouteilles ne sont pas données (de 10 à 30 euros environ), mais les rosés ne jouent pas trop la flambe comme dans d’autres secteurs provençaux (autour de 10 euros). On conseillera par exemple les productions plutôt naturelles et gourmandes du Mas de Gourgonnier, ou la recherche de buvabilité du jeune domaine Guilbert.
En visite sur place, et pour pousser plus loin dans les plaisirs de la région, on pourra aussi s’intéresser aux bonnes huiles d’olives (l’autre AOC du coin) et aux magnifiques confitures du Mas de l’Ange, passer une journée gastronomique dans un paysage sublime à Dalmeran, se loger dans les chambres d’hôtes et gîtes des environs, à différents niveaux de charme, de luxe et de prix. Et pour s’en mettre plein les yeux, il faudra faire un détour par la Cathédrale d’images, une excellente idée : un programme de 30 minutes sur un thème (cette année l’Australie) est diffusé en continu par de multiples projecteurs dans une ancienne carrière de calcaire.
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