[Concours du meilleur caviste de France J-30] Paroles de qualifiés

Ils ont tous les deux déjà été finalistes du Concours du Meilleur Caviste de France. Ils retentent leur chance cette année. Ils nous livrent leur ressenti à un mois de l’épreuve des qualifications, le 14 septembre, au sein de la Maison de Champagne Canard-Duchêne. Rencontre avec Jean-Philippe Leroy, caviste de bronze 2018, et Franck Naudot, 6e lors de la finale 2018

Jean-Philippe LEROY
Vinothentik – 26120 Chabeuil
Qu’est-ce qui a changé dans votre vie avec votre titre de Caviste de Bronze en 2018 ?
Je ne vais pas exagérer en disant que ma vie a changé avec le titre de Caviste de Bronze. Le changement a plutôt été aux yeux de mes clients, et de celles et ceux qui le sont devenus après le titre. Les clients déjà fidèles sont très heureux de se servir depuis plusieurs années chez l’un des meilleurs cavistes de France… Il est vrai que c’est toujours plaisant et agréable d’avoir une telle reconnaissance.

Est-ce que vous-avez modifié votre méthode d’entraînement cette année ?
Disons que depuis ma première finale en 2016, je me prépare en considérant que les épreuves sont celles de la finale. Je me dis que, quelque soit mon résultat, il est toujours bon de se préparer pour l’accès au plus haut de cette compétition. Il est toujours aussi difficile de se faire un programme de préparation, car il faut absolument tout savoir… et c’est bien impossible ! Je considère aussi que ma préparation se fait au quotidien, au magasin avec mes clients, et sur la route des vignobles avec mes partenaires vignerons.

Comment appréhendez-vous cette phase de qualifications ? 
Je l’appréhende comme une compétition et un redémarrage à ZÉRO. Ce n’est pas parce que l’on participe deux fois à la finale du concours que l’on doit considérer que les choses sont acquises. Il faut rester concentré et ne pas trop être dans le stress non plus.

Si vous atteignez à nouveau la finale, votre devise sera…
La persévérance mène toujours à une récompense !

Franck NAUDOT
Les Caves Naudot – 03800 Gannat
Dans quel état d’esprit appréhendez-vous cette étape des qualifications ? 
Serein. J’ai déjà atteint deux fois par le passé ce stade des qualifications, en 2014 et en 2018.

Qu’avez-vous appris par rapport à votre expérience d’il y a deux ans ? 
Qu’il ne faut jamais cesser d’apprendre. Je n’ai pas refermé les livres une fois le concours terminé, je me suis plongé dedans tous les jours. Un concours se prépare dans le temps.

Avez-vous ajusté votre technique de préparation cette année ?
Oui, j’ai appris à mieux maîtriser mon stress, j’ai eu la chance de rencontrer un préparateur sportif et une sophrologue qui m’ont beaucoup apporté.

Si vous atteignez à nouveau la finale, votre devise sera…
Tant qu’il y a de la vigne, il y a de l’espoir !