Lundi 23 Décembre 2024
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02.03.2024
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Trop chers sur les bonnes tables, les grands bordeaux ? Pas pendant un mois grâce à l’opération Carte sur Table du négociant bordelais Duclot qui, pour la 12ème édition, multiplie le nombre de restaurants partenaires pour le plus grand plaisir des amateurs qui pourront accéder à des pépites.
Du 15 mars au 15 avril, un mois à noter dans les agendas des gastronomes œnophiles. Pour célébrer le vignoble bordelais et certaines de ses propriétés les plus prestigieuses, le groupe Duclot reconduit cette année encore son opération Carte sur Table dont le principe reste inchangé par rapport à l’an passé. 12 étiquettes de très belle facture, certaines absolument exceptionnelles, disponibles à prix caviste sur des tables renommées, allant de la belle brasserie traditionnelle à l’établissement étoilé. Nouveauté de cette année, outre les traditionnelles Paris et Bordeaux, d’autres villes vont participer. Soit, parmi les 32 adresses retenues, 15 restaurants à Paris, 2 en région parisienne, 6 à Bordeaux et alentour, mais aussi Biarritz, Blois, Deauville, Lyon, Nice et Tignes. Tous les styles de cuisine mais un point commun, celui de pouvoir les associer à de très grands vins de Bordeaux sans (trop) se ruiner. Le plus dur sera évidemment de choisir.
Une sélection pointue
Le voyage des sens pourra commencer avec un Pagode de Cos blanc 2021, second vin du château Cos d’Estournel et prix le plus bas de cette sélection. 60 € pour un vin pulpeux emportant les sens dans un tourbillon intense d’agrumes et d’ananas frais d’une gourmandise assumée. À moins de 100 €, il sera également possible de (re)découvrir le délicat Château Branaire-Ducru 2014 (70 €), parfaitement équilibré et doté d’une rondeur admirable. Également sous cette barre tarifaire symbolique, un réjouissant Château d’Armailhac 2010 à la mâche tannique talquée, tout à la fois profond et étiré. Le Château Potensac 2009 affiché à 120 € rentre aussi dans cette catégorie car proposé en magnum. Le format pour des tablées d’amis qui se régaleront d’un vin encore très dynamique à la finale salivante. Et parmi les incontournables de la sélection qui, pour paraphraser le guide rouge, vaudront à eux seuls le voyage, on pourrait citer un Clos Fourtet 2015 (135 €) dans la fleur de l’âge, vibrant en bouche de très beaux élans floraux. Sans oublier, évidemment, le Château Figeac 2010 (350 €), une véritable caresse paradoxalement follement sanguine. Quant au Château Margaux 2004 (800 €), il jouera sa symphonie aromatique, entre fleurs et graphite, et révèlera ses tanins poudrés et ses notes finement acidulées.
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