Vendredi 3 Janvier 2025
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21.12.2012
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Soixante mille litres d’un des nectars d’Italie, le Brunello de Montalcino, déversés dans la nature : un ancien employé d’un viticulteur a été arrêté mardi en Toscane pour ce délit insolite perpétré par vengeance.
La valeur du vin ainsi gaspillé est évaluée à plusieurs millions d’euros. Andrea Di Gisi a été arrêté après que la police eut intercepté une conversation dans sa voiture où il confiait à son neveu avoir dû laver des tâches sur le pantalon qu’il portait la nuit précédente. La nuit-même où il était entré par effraction dans le château de Case Basse (appartenant à Gianfranco Soldera, voir photo), pour commettre son forfait.
Selon la police, De Gisi a agi par vengeance après qu’il eut été réprimandé à plusieurs reprises par le gérant du château, qui avait favorisé un autre employé en lui accordant un logement.
Di Gisi, qui a des antécédents pénaux pour vol, est accusé d’avoir vidé les cuves de Brunello au début du mois, anéantissant les récoltes des vendanges de ce producteur de 2007 à 2012. Une bouteille de Case Basse se vend au prix d’environ 250 euros.
Le maire de Montalcino, Silvio Franceschelli, et le président du consortium Brunello, Fabrizio Bindocci, ont exprimé leur gratitude à la police après une arrestation qui restaure la « sérénité » dans les collines toscanes.
« C’est un acte vil et inimaginable », ont-ils réagi dans un communiqué commun, déplorant les informations initiales qui avaient lié le délit au crime organisé, créant l’affolement dans le monde prospère des viticulteurs toscans.
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