Lundi 18 Novembre 2024
(photos Solène Guillaud)
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Date
11.12.2022
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Envie de changer des traditionnels champagnes et liquoreux pour les fêtes de fin d’année ? Nous avons trouvé à Bordeaux Tasting trois alternatives pour vous !
Le vin orange V.O 2021 du château L’Esparrou (Vignobles Bonfils, H2)
« C’est mon cousin qui a découvert à Montréal, où il vivait, le vin orange il y a quatre ans. On s’est dit qu’il nous en fallait un nous aussi ! » raconte Quentin Bonfils, export manager de la maison familiale. Le premier millésime de la cuvée de vin orange est sorti en 2019 à un millier de bouteilles sous le nom de Solaris, très rapidement écoulées au Canada. Trois ans plus tard, les quantités de ce blanc de macération en vin de France, qui a désormais également fait sa place sur le marché hexagonal sous l’étiquette V.O (au tarif de 12 € environ), ont explosé. Assemblage de vieilles vignes de muscat (50 %), vermentino (45 %) et viognier (5 %), cette cuvée est vinifiée comme un vin rouge. Après une fermentation longue à température basse, puis une fermentation malolactique, les raisins subissent une longue macération post-fermentaire de plusieurs semaines au contact des peaux. Ce sont elles qui, en s’oxydant, donnent sa couleur et ses arômes si caractéristiques à ce nectar.
L’accord de fête
« Le vin orange n’est pas encore démocratisé, il offre un côté fantaisie et nouveauté » explique Quentin Bonfils. Cette cuvée dévoile un profil combinant « la fraîcheur de la pêche et la complexité de l’amande et de l’orange amère, accompagnés de fruits cuits et d’une légère oxydation. Les fruits du verger et la rose se mélangent à l’amertume et la vivacité, avec une finale relevée. Certaines notes d’évolution font penser au thé Oolong et sa douce amertume. » Un vin qui se fera le compagnon idéal d’un poisson blanc grillé et du Comté.
Grand vin rosé 2021 du Château La Coste (Palais de la Bourse, stand H14)
À dix kilomètres au nord d’Aix-en-Provence, le château La Coste étend ses 200 hectares dans un écrin de nature, entre garrigue, oliviers et œuvres d’art. Son vignoble de 130 hectares est certifié en agriculture biologique depuis 2009 et la propriété élabore ses vins selon les préceptes de la biodynamie avec une certification Demeter à venir cette année. Ici, la culture viticole est combinée avec l’art et l’architecture, à travers des créations des plus grands noms de l’art contemporain sur la propriété et un chai créé par le célèbre architecte Jean Nouvel. Parmi les cuvées rosées du domaine (cette couleur représentant 60 % de la production), le Grand vin rosé (27,60 €) est pensé comme un vin haute-couture. Il est le fruit d’un assemblage de vieilles vignes de syrah, grenache et vermentino de 50 ans, plantées sur des sols argilo-calcaires à 400 mètres d’altitude, exploitées avec un rendement très faible de 25 hl/ha et vendangées main. Un vieillissement d’un tiers de la cuvée en fûts durant quatre mois peaufine le style de ce vin, qui joue la carte de la délicatesse et de l’élégance.
L’accord de fête
Avec un profil « d’une grande fraîcheur sur les arômes floraux, de fruits blancs et agrumes, des notes de petites baies rouges et une belle minéralité, ce vin se caractérise par son équilibre, son volume et sa structure en bouche, avec une finale fraîche et persistante. » Ne cherchant pas à jouer sur le créneau des rosés opulents et au fruité exubérant, ce nectar délicat et ciselé est « un rosé de gastronomie, compagnon idéal de la table », explique Bertrand Lemoine, responsable régional des ventes. Il est d’ailleurs référencé par nombre d’établissements gastronomiques, dont récemment le prestigieux Crillon. Sur vos tables de fêtes, il ira parfaitement avec des brochettes de lotte et leur sauce aux pignons de pin, une salade tiède de poulpe aux câpres, une brochette de filet mignon aux abricots, ou des rougets grillés aux aubergines confites.
Gin Mira (Musée des Douanes, stand SP 12)
La marque Mira a été fondée en 2016 à La Teste-de-Buch (33) sous l’impulsion de Jacques Bellec et Aurélien Rey. Elle combine un pub, une brasserie et la production du London Gin. Cet alcool est élaboré à partir d’une macération de baies de genévrier et végétaux naturels (coriandre, combava, poivre de Kampot, bourgeons de pin) dans un alcool de blé. Ensuite distillé dans un alambic à la distillerie Bercloux en Charente, il est enfin réduit à 45° à l’eau de source du bassin d’Arcachon, issues des mêmes nappes phréatiques que celles servant à la production de l’eau d’Abatilles. Cette méthode de confection octroie à ce gin une grande fraîcheur et une belle complexité aromatique, entre saveurs iodées, épicées et de sous-bois.
L’accord de fête
À déguster à tous les stades des repas de fêtes, bien frais en apéritif dilué avec le tonic de Mira, en entrée avec du saumon fumé, en plat avec de l’agneau, en dessert avec du chocolat noir, ou pour lui-même en digestif. S’il vous manque encore des cadeaux de Noël, Mira a créé un coffret avec deux tonics et son gin, au tarif de 53 €.
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