Jeudi 26 Décembre 2024
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01.03.2021
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L’accord sur les indications géographiques protégées (IGP) conclu entre Pékin et Bruxelles pour certifier l’origine des produits est entré en vigueur lundi, a annoncé le ministère chinois du Commerce.
Le texte liste 100 produits alimentaires européens et autant de produits chinois qui seront protégés des imitations et usurpations. La Chine et l’Union européenne ont entamé dès 2010 des négociations à ce sujet. Elles ont duré jusqu’en 2019 avant que Phil Hogan, alors commissaire européen à l’Agriculture, ne signe à Pékin le document, en marge d’une visite du président français Emmanuel Macron.
Le texte a ensuite été ratifié par le Conseil et le Parlement européens. L’accord sur les IGP est effectif depuis ce 1er mars, selon un bref communiqué du ministère chinois du Commerce. Parmi les produits européens désormais protégés, ceux d’origine française se taillent la part du lion avec 26 IGP sur 100. Il s’agit essentiellement de vins, spiritueux et fromages : beaujolais, bordeaux, bourgogne, champagne, saint-émilion, châteauneuf-du-pape, calvados, cognac, mais aussi pruneaux d’Agen, comté et roquefort.
Sur la liste figurent également le whisky irlandais, la bière de Munich, la vodka polonaise, l’ouzo (Grèce), le porto (Portugal), et aussi de nombreux fromages, comme le manchego espagnol ou la mozzarella di bufala campana italienne. De son côté, la Chine obtient la protection de nombreux thés, comme le célèbre Pu’er, des alcools comme le Moutai, ou plusieurs types de champignons parfumés.
La Chine est la deuxième destination pour les exportations agro-alimentaires de l’UE et les produits IGP en représentent 9% en valeur.
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