[DIAPORAMA] Paris dans l’effervescence des bulles champenoises

Le Pavillon Gabriel à Paris, entre les arbres illuminés de Noël près des Champs Elysées, était en pleine effervescence lors de la soirée Terre de Vins qui réunissait une trentaine de maisons de champagne. Plus de 900 visiteurs sont venus découvrir leurs cuvées d’exception.

« Terre de Vins » réunissait en cette soirée du 2 décembre une trentaine de grandes maisons de champagne pour une dégustation d’exception. Plus de 900 visiteurs ont eu le privilège de rencontrer les représentants et de les interroger sur leur histoire, leur production, leur assemblage… En préambule de ce bel événement, Rodolphe Wartel, directeur de la rédaction du magazine du groupe Sud-Ouest , annonçait une année 2017 marquée par de grands développements concernant notamment le monde du champagne : « Depuis trois ans, à la demande de nos lecteurs, nous avons mis un coup d’accélérateur sur le champagne. Jusqu’à présent, « Terre de Vins » proposait deux événements, l’un avec les vignerons, l’autre avec les maisons. Plutôt que de s’éparpiller, nous avons choisi de mettre en lumière le champagne à Paris en un seul rendez-vous, CHAMPAGNE TASTING, qui regroupera 70 opérateurs au Pavillon Cambon le 13 mai prochain ». Une façon de désengorger le calendrier de fin d’année souvent surchargé en matière de bulles, même s’il répond à une demande du marché, et une réponse au besoin d’informations suite au classement de la Champagne au patrimoine mondial de l’Unesco afin d’inciter les amateurs à visiter la région.

Une belle visibilité

Les maisons de Champagne ont profité de l’occasion pour venir rencontrer leurs consommateurs. « Cet événement nous offre une belle visibilité et l’occasion de parler de la maison à la fois aux néophytes et aux connaisseurs, d’expliquer ce qu’est une coopérative, comment nous fonctionnons entre les 30% d’apport de nos adhérents et les achats de raisins, et surtout de lutter contre les a priori » explique Laure Cuilhé, responsable marketing du Champagne Rémy Pannier. « Cela nous permet de rencontrer le grand public mais également nos clients parisiens, reconnaît Bruno Mignon du Champagne Charles Mignon. On explique surtout l’histoire de notre maison familiale d’Épernay, le profil de nos vins – nous sommes beaucoup en premiers et grands crus -, nos vinifications et la différence entre les cuvées. C’est l’occasion pour les visiteurs de découvrir autre chose qu’une grande marque internationale ».

L’événement est aussi l’occasion de réaffirmer un lien avec la sphère champenoise : « Nous expliquons aux consommateurs la différence entre les grandes marques et celles qui sont moins connues, la différence entre notre brut et notre cuvée de prestige La Grande Sendrée, ce qu’est un extra brut, un brut nature et un zéro dosage car même pour les amateurs, ça crée encore de la confusion », reconnaît Thibault Drappier de la maison éponyme. « Au-delà des questions les plus fréquentes comme l’assemblage et le dosage, préambule presque automatique, il est aussi intéressant de parler des meilleures façons de servir ou de stocker nos champagnes, de accords mets-vins originaux… estime Jérôme Legras de la maison Legras & Haas. Le plus intéressant, en tout cas ce qui nous fait le plus plaisir, est d’aller au delà des aspects techniques et d’apporter des réponses qui ne valent que pour nous ».

Des nouveautés à présenter

Certaines maisons en profitent pour faire découvrir leurs nouveautés. La maison Thiénot présentait ainsi sa première édition limitée en magnum façon street art « pour changer de l’image classique de la maison rémoise en expliquant qui nous sommes » précise Vassili Delloue, directeur régional. « Cet événement est l’occasion de présenter notre dernière proposition, la livraison du blanc de blancs, frais en 1 h sur Paris et quelques villes des Hauts-de-Seine pour le prix d’une bouteille (35 €), précise-t-on au Champagne Cattier. Pour Moët & Chandon que l’on ne présente presque plus, il s’agit « d’avoir le ressenti des consommateurs car beaucoup connaissent la maison, au moins de nom, avoue Clémentine Leloup, responsable marketing. Mais nous avons quand-même à expliquer le savoir-faire de la marque, la différences d’assemblages entre les cuvées et cela nous permet de présenter notre dernier millésime, le 2008 ».

Photos Marion Lefebvre pour « Terre de Vins ».