Jeudi 21 Novembre 2024
©W. Kiezer
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Date
31.01.2024
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Nichée entre le piémont sud-est du Massif Central et les Costières de Nîmes, le territoire de l’IGP Cévennes continue de grandir, notamment en surface viticole bio.
De part et d’autres d’Alès, de Sommières à Anduze en passant par Sauve ou Monoblet, le territoire de l’IGP abrite près de 80 exploitations dont une vingtaine de caves coopératives. Environ 1800 hectares de vignoble en IGP, qui se superposent en partie sur l’AOP Duché d’Uzès à l’est et l’appellation Languedoc Sommières au sud. Depuis quelques années, le syndicat est réputé pour avoir un fonctionnement digne d’une véritable appellation. Des rencontres avec les consommateurs locaux, des soirées dégustation et surtout des domaines motivés et engagés dans démarche de transition agroécologique très forte, certainement l’une des plus poussées dans le monde des IGP françaises. “85% de nos domaines sont engagés en bio”, nous confie leur responsable œnotourisme et communication Éléonore Anger à Millésime Bio. Un nombre conséquent toujours croissant puisque le syndicat s’est fixé pour objectif d’être à 100% d’exploitations en démarche environnementale en 2027 “ce sera un engagement obligatoire pour faire de l’IGP Cévennes, avec un enjeux encore plus important qui sera celui du 100% bio dans le future” ajoute la responsable de l’IGP.
Autre action en faveur de l’environnement, le Groupement d’Intérêt Écologique et Économique porté par la fédération gardoise des IGP Gardoise. “Le GIEE organise de nombreuses formations sur des thématiques environnementales comme les cépages résistants, l’enherbement, les haies ou la protection des oiseaux et c’est dans le territoire de l’IGP Cévennes que les études terrains ont lieu” s’exprime Éléonore Anger. “In-former” les producteurs pour mieux agir, une belle initiative du syndicat. Venus en force à Millésime Bio avec pas moins de 10 exploitations, les domaines s’organisent autour d’un syndicat bourré de bonnes idées, comme celle de proposer au comédien Lionnel Astier, alésien de naissance, de devenir l’ambassadeur du territoire !
Une liberté qui plaît
Interrogé à Millésime Bio, Michaël Bourrassol, du domaine des Luces à Saint-Cézaire de Gauzignan, nous confiait sa joie d’appartenir à la famille des vignerons cévenols. “Une liberté agréable de pouvoir cultiver des cépages différents comme les résistants ou le gewurztraminer et de faire des vins de monocépage”. Avant d’ajouter que “L’IGP est motrice et jouit d’une belle réputation pour le commerce”. Le domaine des Luces (12 hectares) est certifié bio depuis 2022 mais il est engagé dans l’agroécologie depuis déjà une dizaine d'années. Implantation de ruches et couverture végétale présente une bonne partie de l’année pour y apporter azote et carbone sont des pratiques qui ont conquis le paysan - “cela nourrit les sols, en plus de nourrir mes abeilles” !
Une IGP qui se développe et bientôt un évènement grand public proposé dans une grande ville de France, affaire à suivre…
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