Accueil Actualités L’art d’être Bienheureux

Auteur

Mathieu
Doumenge

Date

08.11.2024

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Dix ans après sa création, cette maison de spiritueux français s’est imposée comme l’une des forces motrices du secteur. Elle ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Bienheureux sera présent sur l'espace spiritueux (12 h - 18 h 30) de Bordeaux Tasting les 14 et 15 décembre au palais de la Bourse à Bordeaux.

Bienvenue à Louchats, à la frontière de la Gironde et des Landes. C’est dans ce paisible village de 700 habitants que s’écrit l’une des histoires les plus dynamiques de la scène française des spiritueux : celle des Bienheureux. Une histoire née en 2013 de l’imagination d’Alexandre Sirech (fort d’une longue expérience dans le secteur des vins et alcools qui l’a mené de Bernard Magrez à Pernod-Ricard, puis cinq ans chez Bacardi à Cuba) et de Jean Moueix (co-propriétaire de Petrus et audacieux entrepreneur dans l’hôtellerie, notamment avec Expérimental Group). C’est avec le souhait de créer un groupe leader dans le monde des spiritueux français, très attaché à la place centrale de l’humain au cœur de tout le dispositif comme à une exigence absolue en matière de qualité, que les deux hommes lancent les Bienheureux. 

Déjà un leader du whisky français

Ce qui était au départ un petit esquif de quatre ou cinq rameurs est devenu, en dix ans, un beau voilier qui a le vent en poupe. Au côté des deux fondateurs, l’actionnariat s’est étoffé – avec notamment Guillaume Mastellotto, le chef d’orchestre commercial venu de chez L’Oréal, Olivier Dumont, le directeur technique issu du monde du vin, et Philippe Laclie, orfèvre des eaux-de-vie à la tête de la distillerie de Bercloux, en Charente-Maritime, dont les Bienheureux sont devenus acteurs majoritaires en 2019. Cette prise de position vise à maîtriser au mieux le sourcing et le savoir-faire donnant naissance aux whiskys de la maison, à commencer par son porte-étendard, Bellevoye : un « triple malt » composé de trois provenances différentes (dont une majorité « maison »), décliné aujourd’hui en sept références qui sont autant de finish distincts, et qui s’est imposé en quelques années comme une locomotive du malt tricolore – au point d’être sélectionné par Air France pour être servi en Première et en Business.

Rhum Embargo

La gamme inclut aussi le blend Lefort, taillé pour la grande distribution, ainsi que les single malts Bercloux et Beauchamp : « On représente, moins de dix ans après le lancement de notre premier produit, 60 % du whisky français en valeur », souligne Alexandre Sirech. Les rhums El Pasador de Oro et Embargo (avec un Esplendido bien relooké), le gin L’Acrobate, la cachaça Parati ou encore l’audacieux Thoreau, assemblage de rhum et de cognac, complètent – pour le moment – la photo de famille des Bienheureux. Le lancement récent de références en BiB de 4,5 litres (Embargo, Lefort, L’Acrobate, Parati) a remporté un énorme succès en hôtellerie-restauration. Et à en juger par les nombreux développements et projets dont nous vous parlerons en 2024, les Bienheureux n’ont pas fini d’avoir le sourire.

Vous pouvez retrouver cet article dans le magazine de novembre 2023, entièrement consacré aux spiritueux, à consulter ici.