Jeudi 28 Novembre 2024
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22.03.2017
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La ville de Dijon et le groupe Eiffage ont dévoilé mardi les grands acteurs de la future Cité internationale de la gastronomie et du vin, dont l’ouverture est prévue en 2019, parmi lesquels figurent la prestigieuse école de cuisine Ferrandi ou encore l’hôtel Hilton.
« Il y avait une évidence à nous associer » à la création de la Cité internationale de Dijon, pour « associer la cuisine au vin, et notamment au vin de Bourgogne », a déclaré Grégoire Auzenat, directeur adjoint de l’école de cuisine Ferrandi lors d’une conférence de presse à Dijon.
Le site bourguignon de l’école parisienne accueillera une centaine d’étudiants par an, autour de deux cursus, l’un lié aux métiers de la cuisine, l’autre aux métiers de la pâtisserie, a précisé M. Auzenat. Le prestigieux établissement, fondé à Paris en 1920, accueille déjà depuis 2014 des étudiants sur son campus de Bordeaux.
Le projet prévoit aussi l’installation d’un hôtel 4 étoiles de la marque Curio by Hilton ainsi que plus de 4.500 m2 de commerces, deux cinémas ou encore un écoquartier de 540 logements.
Le Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne aménagera une antenne de son école des vins de Bourgogne et 1.700 m2 seront consacrés aux expositions.
Les travaux doivent démarrer « d’ici la fin de l’année », a précisé le directeur d’Eiffage Aménagement, Nicolas Gravit. Ils coûteront entre 150 et 200 millions d’euros et doivent générer quelque 600 emplois.
La ville de Dijon et le groupe Eiffage avaient signé en février 2016 le protocole de vente du terrain destiné à accueillir la Cité internationale de la gastronomie et du vin. Sa construction est prévue sur un site de 6,5 hectares en centre ville, là où se trouvait l’ancien hôpital général de Dijon qui a fermé ses portes en avril 2015.
Le réseau des Cités de la gastronomie lancé au printemps 2013 compte trois autres projets à Rungis, Lyon et Tours. Le choix d’un réseau a été privilégié afin de montrer « la très grande diversité française » dans la gastronomie, avait expliqué à l’époque l’ex-ministre de la Culture Aurélie Filipetti.
La création de la Cité de la gastronomie est la mesure phare découlant de l’inscription par l’Unesco du « repas gastronomique des Français » au patrimoine de l’humanité en novembre 2010. Elle doit permettre à la France de se doter d’un outil de promotion de sa culture alimentaire et de valorisation de son patrimoine gastronomique.
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