Les Bordeaux Rosé veulent séduire

Ce n’est plus un secret, le rosé est à la mode. Les Bordeaux et Bordeaux Supérieur surfent sur la vague et orchestrent, à l’approche de l’été, une campagne de communication se déployant sur tout le Sud-Ouest.

Le Bordeaux » rosé, cela représente une production moyenne de 240 00 hectolitres par an en appellations Bordeaux et Bordeaux Supérieur. Une quantité négligeable sur des aires de production où le vin rouge est ultra-dominant, mais qui est en constante progression depuis trois ans. C’est un fait, le rosé est à la mode, il séduit de nouveaux consommateurs, et Bordeaux veut sa part du gâteau. Problème : l’image du vin de Bordeaux n’est pas associée au rosé. A l’heure où les consommateurs veulent des vins de plus en plus pâles, légers, « faciles à boire », les producteurs bordelais ont dû faire leur aggiornamento pour espérer rivaliser avec leurs confrères provençaux.

Témoin de cette évolution, la campagne de communication orchestrée par le Syndicat des Bordeaux et Bordeaux Supérieur, qui à l’approche de l’été, met les bouchées doubles pour décliner un certain « art de vivre à la bordelaise » autour du rosé. Cela a commencé en mars avec la désignation des « Oscars des Bordeaux de l’été » par un jury de dégustatrices. Cela se poursuit des dégustations de Bordeaux rosé tout l’été sur des pinasses du bassin d’Arcachon, des apéritifs ciblés dans des établissements phares du bassin, des animations chez les cavistes, des opérations menées avec le secteur CHR sur tout le grand Sud-Ouest (de Toulouse à Biarritz), des animations à Paris, un concours avec des étudiants de grandes écoles (204 dossiers cette année) et même une soirée « people » fin juin à la Co(o)rniche, établissement luxueux du Pyla-sur-mer.

Point d’orgue de cette grande opération séduction, la « saison 2 » d’un spot « Bordeaux Rosé » qui met en avant une certaine idée de l’art de vivre autour des Bordeaux Rosé. Tout est planifié : cette série devrait aller jusqu’à la saison 4. A suivre, donc.