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[Lyon Tasting] Patriarche, la pente ascendante

Auteur

Clément
L'Hôte

Date

09.10.2022

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La maison beaunoise, aux caves célèbres mais aux vins restés ces dernières années relativement discrets auprès du grand public, voit ses cuvées gagner en reconnaissance, notamment lors de ce 5e Lyon Tasting. Le résultat d’un travail de fond.

L’affluence auprès de Patriarche (stand D15) pendant ce 5e Lyon Tasting est très représentative de la période que vit actuellement la maison beaunoise. Les récompenses s’accumulent pour ses vins, avec pour exemple le dernier Tastevinage, grand concours bourguignon, à l’issue duquel la maison a récolté 7 distinctions. « Chez les particuliers aussi, on ressent un engouement », observe Jean-Michel Gallette, responsable de l’activité oenotouristique de la maison.  « De plus en plus, on accueille des visiteurs qui viennent voir les caves [les plus grandes de Beaune, 40 000 visiteurs annuels, ndla] parce qu’ils ont aimé les vins ». De même, « on monte en puissance chez les restaurateurs et cavistes depuis les 6 ou 7 dernières années ».

Un Beaune blanc fait l’unanimité

Le résultat « d’un travail de fond » se félicite-t-il. La maison, qui produit exclusivement en négoce, a « particulièrement travaillé sur les approvisionnements de raisins et vins, privilégiant des collaborations étroites et de long terme avec les viticulteurs », choix dont la maison commence à récolter les fruits.

Ainsi, le Nuits Saint-Georges 1er Cru Les Vaucrains 2019 (62€) a séduit lors du salon, pour son caractère solaire, charmeur, son fruit mûr et des notes cacaotées. Sur le même millésime, le Beaune 1er Cru « Les Pertuisots » (38€) en a bluffé plus d’un. Ce climat voisin de Pommard distille des arômes pâtissiers complexes, de pêches et poires cuites rehaussées d’amandes torréfiées, ainsi qu’une belle onctuosité. Une gourmandise bien contrebalancée par un accent minéral et énergique qui sous-tend l’ensemble et se précise en finale.