Jeudi 21 Novembre 2024
(photo JC Gutner)
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08.10.2020
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Jusqu’au 19 octobre, jour de la grande finale de cette édition 2020 de la compétition, nous vous présentons chacun des huit finalistes. Aujourd’hui, portrait d’Olivier Thibaut, caviste à La Treille d’Or (Paris 14e).
Olivier Thibaut, pouvez-vous vous présenter et exposer brièvement votre parcours ?
J’ai 47 ans, je suis marié, j’ai deux enfants. J’ai grandi entre Bordeaux et Montpellier, avant de m’installer à Paris fin 2001. Mon parcours dans le monde du vin a commencé en 1998 quand j’ai intégré la Faculté d’Œnologie de Montpellier. En 2000, diplôme d’œnologue en poche, j’ai d’abord travaillé en conseil et en production, dans le Languedoc principalement et en Australie. Suivant ensuite mon épouse sur Paris, j’ai alors eu une évolution vers la commercialisation, d’abord agent de vignerons, j’ai pu tisser un réseau dans le secteur, puis j’ai racheté ma première cave (L’Hardi Vin) entre 2008 et 2011 en tant qu’associé, puis La Treille d’Or en 2012 en solo.
Comment est née votre passion pour le vin ?
A la faculté, à Montpellier, avec beaucoup de copains et copines fils et filles de vignerons ou d’œnologues, les apéros se faisaient spontanément au vin. La curiosité s’est transformée en passion. Alors quand j’ai pu rentrer en fac d’œnologie…
Qu’est-ce qui vous passionne dans ce métier de caviste ?
Ce lien que l’on fait au quotidien entre le producteur et le consommateur. Goûter, rencontrer les producteurs, sélectionner, puis finalement conseiller, et transmettre les émotions au client final.
Vos vins, spiritueux et/ou autres boissons alcoolisées favoris sont…
Nombreux ! Avec pour fils conducteurs la finesse, la digestibilité, la pureté, l’éclat et le plaisir.
Pourquoi avez-vous décidé de participer au Concours du Meilleur Caviste de France ?
J’aime beaucoup ce principe de compétition, pour se remettre en cause si besoin, ou pour se surpasser. Et aussi pour rencontrer des confrères, c’est une belle occasion de se croiser.
Comment vous y êtes-vous préparé ?
J’ai l’impression que mon parcours dans le monde du vin depuis vingt ans m’y prépare naturellement, au quotidien, en travaillant, en écoutant, en rencontrant. Et en dégustant.
Votre état d’esprit à moins d’un mois de la grande finale ?
Impatient mais détendu.
Et si vous gagniez le Concours, ce serait…
Une très très belle récompense.
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