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Meilleur jeune sommelier de France : les 12 demi-finalistes pas épargnés

Auteur

Jean
Bernard

Date

07.04.2019

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Du service de spiritueux aux accords fromages-boissons, il fallait être bien préparé pour espérer faire partie des quatre finalistes qui se disputeront le titre, ce lundi matin, sur les terres champenoises de Duval-Leroy.

Depuis la première sélection organisée en janvier dernier, les candidats qualifiés pour la phase finale du concours du Meilleur jeune sommelier de France – Trophée Duval-Leroy (moins de 26 ans à la date de la finale) ont eu quelques semaines pour se préparer à affronter les épreuves. Allant du très classique au très original, tout a commencé par deux exercices de dégustation. A l’écrit, un vin rouge (Châteauneuf-du-Pape, Clos de l’oratoire 2015) était à analyser en français et un blanc (Châteauneuf-du-Pape, Clos de l’oratoire 2016) en anglais, le tout en 24 minutes. Deux vins servis en magnum afin d’avoir la certitude que tous les candidats auraient bien le même. Un questionnaire, une correction de carte des vins et un diaporama complétaient cette phase commune aux douze demi-finalistes.
Quatre-vingt dix minutes plus tard c’est individuellement que chacun enchaînait quatre ateliers pratiques. Avec une bonne touche d’originalité, tout débutait par le service de spiritueux et se poursuivait avec l’identification de cinq vins de cépages blancs dont le dernier devait faire l’objet d’une argumentation commerciale. Au programme : un chardonnay (Mâcon village 2010), un viognier (Pays d’Oc 2017), un sauvignon (Nouvelle-Zélande 2013), un savagnin (Arbois pupillin 2013), un muscat (vin de France 2013).

Les quatre finalistes connus lundi matin

Changement de décor ensuite lors d’un face-à-face avec un plateau réunissant dix fromages AOP différents sélectionnés par le MOF Xavier Thuret. Les candidats devait les identifier, donner la nature du lait et sa région de production. Pour chaque fromage, du Chaource au Picodon en passant par le Comté et le Roquefort, il fallait proposer un accord avec un vin régional ainsi qu’un accord avec une boisson venue d’ailleurs. Une demi-finale qui s’achevait avec un entretien autour d’un thème en lien avec l’actualité, en l’occurrence la présentation du vin orange.

Enfin, tous les candidats étaient invités à prendre la commande de deux spiritueux et à les servir : choix de la verrerie, rafraîchissement du verre, connaissance des produits (Chartreuse des MOF et rhum de Cuba) étaient jugés en parallèle avec l’attitude et le savoir-faire commercial.

Tous les demi-finalistes pourront espérer continuer l’aventure jusqu’à ce lundi matin à 10 h. Seulement alors seront connus les noms des quatre finalistes qui disputeront les dernières épreuves en public.

Les demi-finalistes
Antoine Bellamy (Epicure – Hôtel Bristol à Paris),
Adrien Cascio (Lalique – Château Lafaurie-Peyraguey à Bommes),
Charlotte Guyot (La mère Brazier à Lyon),
Victoire Helly D’Angelin (La table d’Olivier Nasti à Kaysersberg),
Chloé Laroche (élève de MCS au lycée hôtelier de Chamalières),
Maxime Lejeune (Relais Bernard Loiseau à Saulieu),
Claire-Marie Nibaudeau (Restaurant Yoann Conte à Veyrier-du-lac),
Aymeric Pollenne (Alteora à Chasseneuil-du-Poitou),
Mathieu Quetglas (Maison Wenger à La Noirmont – Suisse),
Louise-Anne Ruhlmann (Restaurant Maïence à Strasbourg),
Nicolas Rumeau (élève de BP sommelier à Béziers, apprenti aux Caves Paul Riquet à Béziers),
Florian Wunenburger (Restaurant Guy Savoy à Paris).