Mercredi 15 Janvier 2025
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21.01.2010
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La spécificité du vin par rapport aux autres produits de l’agriculture biologique, c’est son effet d’attraction des consommateurs vers une consommation de produits bio. Cette forte demande du marché oriente encore aujourd’hui les prix à la hausse en tout cas en Languedoc-Roussillon ; ils restent stables en Espagne et en Italie. Mais notre offre régionale a pas mal d’atouts, le prix n’est pas le seul facteur de concurrence.
La concurrence ne menace pas les vins bio français sur leur marché domestique : le marché français reste protégé ; le Chili, par exemple, n’est pas encore très présent sur le marché européen, même s’il progresse, notamment grâce à son avantage monétaire. Nous recevons cette année un exposant chilien qui produit du vin bio sur 1000 ha. Ce ne sont pas les mêmes surfaces qu’ici ! Ce producteur se positionne sur des produits d’assemblage, sur un modèle de valorisation plus proche de l’appellation que du vin de cépage. Il n’est donc pas forcément un concurrent de l’offre régionale.
Comme pour le marché traditionnel, à l’export, le contexte économique et monétaire a pesé aussi sur les ventes de vin bio, en particulier au Royaume-Uni. Mais il y a toujours une forte demande en provenance du Japon, par exemple.
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