Samedi 21 Décembre 2024
Soirée inaugurale de Maxim's organisée par Paris Society et célébrée au champagne Perrier-Jouët
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10.10.2024
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Les amoureux de l’Art nouveau et de la Belle Époque ne manqueront pas cette occasion inespérée d’effectuer un voyage dans le temps. À l’occasion de la réouverture du restaurant Maxim’s racheté en 2022 par Paris Society et entièrement rénové, la maison Perrier-Jouët a ouvert un bar éphémère intitulé « la Parenthèse Belle Époque » au sein même de l’établissement auquel elle a prêté quelques-uns des joyaux de sa collection d’œuvres d’art.
Maxim’s ? C’est le symbole même de la Belle Époque. L’histoire débute en 1893 lorsque Maxime Gaillard, un ancien garçon de café qui a vécu à Londres, fonde au 3 rue Royale à Paris ce qui n’est alors qu’un petit bouchon. Celui-ci attire très vite le gratin mondain dans le sillage de la comédienne Irma de Montigny que l'étrange enseigne anglaise a interpelé. Maxime Gaillard décède malheureusement deux ans plus tard, criblé de dettes, la clientèle huppée étant souvent très mauvaise payeuse. Son maître d’hôtel en hérite. C’est lui qui va en faire l’établissement légendaire que l’on connaît en faisant appel pour sa décoration aux artistes de l’école de Nancy.
L’endroit brasse désormais tous les milieux, courtisanes, cinéastes, peintres, écrivains, aristocrates, têtes couronnées, grands patrons… Parmi eux, on citera Jean Bugatti, Edouard VII, Proust, Sacha Guitry ou encore la Belle Otéro. On raconte que dans les années 1950, des ouvriers chargés de restaurer ses fameuses banquettes rouges y ont découvert des louis d’or et des bijoux, qui s’étaient glissés entre les coussins au fil des décennies, tombés des poches des élégantes et de leurs riches soupirants. Racheté en 1981 par Pierre Cardin alors qu’un investisseur étranger s’apprêtait à mettre la main dessus, le lieu renoue avec son passé en accueillant les artistes à la mode qui se bousculent pour se rendre dans des soirées branchées et décalées où l’on adore organiser des karaokés.
En 2022, Paris Society, la société hôtelière dirigée par l’audacieux Laurent de Gourcuff reprend l’adresse mythique. Entièrement rénovée, celle-ci vient de rouvrir ses portes, après une soirée d’inauguration endiablée que n’auraient pas reniée les personnalités les plus excentriques qui hantaient les lieux dans les Années folles. On pouvait en effet y croiser toute la jet set parisienne qui, en pleine fashion week, avait osé les tenues les plus imaginatives : robe de chambre à strass, coiffures improbables imitant la crête des perruches, turbans de sultan… Même Arielle Dombasle était de sortie !
Et pour célébrer l’événement, le champagne Perrier-Jouët s’imposait évidemment. Quelle marque en effet pouvait mieux s’accorder avec le style Art nouveau des lieux ? Rappelons que la bouteille de cette dernière porte une anémone spécialement dessinée par l’artiste Emile Gallé et que sa guest house à Epernay accueille la plus grande collection privée européenne d’objets artistiques liés à ce courant. Outre l'impressionnante fontaine de champagne dressée pour l’occasion par les serveurs en livrée, la marque avait demandé à l’artiste Samantha Kerdine de créer une stèle servant d’écrin à un Jéroboam de Belle Époque 2007 issu de la collection Anémone, en s’inspirant de cet univers Art Nouveau, où la nature tient une place prépondérante.
Pour ceux qui n’étaient pas de la fête, sachez que la maison Perrier-Jouët y ouvre un bar éphémère « la Parenthèse Belle Époque », à découvrir jusqu’au 31 décembre. Vous y découvrirez une édition limitée de Perrier-Jouët Blanc de Blancs conçue spécialement pour l’occasion ainsi qu’une expérience qui vous permettra de choisir au sein de son extraordinaire collection historique de verres celui que vous préférez pour déguster ses cuvées. Parmi ces coupes, neuf sont des pièces d’une rareté exceptionnelle, signées par les artistes Agustina Bottoni, Lucie Claudia Podrabska, Anna Karountzou et Sophie Lou Jacobsen, et ne seront disponibles qu’en exposition, dans la très jolie vitrine, un meuble lui aussi du plus authentique style Art nouveau et envoyé spécialement d'Épernay.
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