[Un été en Hérault] Cave coopérative artisanale CastelBarry, l’esprit village

Durant tout l’été, nous vous invitons à la rencontre des domaines qui jalonnent l’Œnotour de l’Hérault – 500 kilomètres de routes du vin, 24 circuits et itinéraires. Chaque jour, découvrez une nouvelle adresse, piochée dans le cahier spécial Hérault de notre hors-série Œnotourisme.

Épisode 03 : Cave coopérative artisanale CastelBarry, l’esprit village.

Montpeyroux, le village-rue, vit depuis toujours au rythme de la vigne et de ses traditions. Il ne compte pas moins de 20 caves particulières et une coopérative, active depuis 1950, labellisée Vignerons en développement durable, un label où la qualité et l’écoresponsabilité sont deux essentiels. Faire découvrir le vin aux visiteurs est une chose, en faire le point de départ pour une exploration de la région en est une autre. La vocation touristique de Montpeyroux, avec ses richesses naturelles et patrimoniales, est évidente. Plusieurs sentiers de randonnée ont été mis en place par la cave, en association avec la FFRP (Fédération française de randonnée pédestre). Passage obligé par les vestiges du « castellas » édifié au XIe siècle par un descendant de saint Guilhem, puis par les vignobles au tracé parfait, symbole vivant du Languedoc viticole, entretenus avec un soin extrême par les coopérateurs. Vous pourrez être accompagné d’un guide, en association avec l’office de tourisme Saint-Guilhem Vallée de l’Hérault. Pour approfondir ses connaissances en matière de dégustation, de nombreuses soirées thématiques et même un club de dégustation sont proposés. À la table des jolies adresses comme La Terrasse du Mimosa, les flacons de CastelBarry tiennent leur rang, comme Le Tarral rouge 2017 (10 €, AOC Languedoc-Montpeyroux), marqué des saveurs de mûre du fameux carignan, cépage emblématique. Associé au grenache et à la syrah, il offre un palais juteux et rond sur les épices douces et les petits fruits rouges, du beau travail d’artisan !

34150 Montpeyroux – 04 67 96 61 08 – montpeyroux.org

Texte Dominique Homs, photo Emmanuel Perrin