Accueil [Un été en Hérault] Domaine Guinand, le précurseur

Auteur

La
rédaction

Date

30.08.2020

Partager

Durant tout l’été, nous vous invitons à la rencontre des domaines qui jalonnent l’Œnotour de l’Hérault – 500 kilomètres de routes du vin, 24 circuits et itinéraires. Chaque jour, découvrez une nouvelle adresse, piochée dans le cahier spécial Hérault de notre hors-série Œnotourisme.

Épisode 31 : Domaine Guinand, le précurseur.

Installée depuis 1816, la famille Guinand est une institution à Saint-Christol. La jeune génération, huitième du nom, s’est vite mise au diapason. « Quand je suis arrivé en 2005, mes parents m’ont dit : “Ok, viens travailler mais il faut que tu apportes quelque chose.” », explique Fabien, le fils. Le viticulteur mise alors sur l’œnotourisme. Des expositions et des visites d’abord, puis sa sœur, Sophie, apporte son regard en parallèle de son activité professionnelle : « L’idée, c’était de faire venir les familles et de les intéresser autrement que par le vin. » Balades, concerts et spectacles débutent le cycle. En 2011, l’implantation du Domaine de Bacchus (résidence de vacances de 64 appartements) est une aubaine pour « nouer des partenariats ». Aujourd’hui, les activités pullulent : œnorandos à trottinette électrique avec E-dventure, à Boisseron, escape game en plein air, sessions de Ziesel électrique (entre le quad et le karting), événements familiaux ou professionnels. Cerise sur le gâteau : deux terrains de pétanque seront mis à disposition au printemps. À deux pas, l’ancienne maison du régisseur, réhabilitée en 2016, sert de gîte. Quant au caveau de vente, niché dans une bâtisse du XVIe siècle, il est immanquable. À l’intérieur, un trésor au nom évocateur : La Grande Cuvée (14 €, AOP Languedoc-Saint-Christol). Ce vin puissant à dominante syrah, adouci par de vieux grenaches de 1975, développe des notes de réglisse et de fruits noirs. Mariage plus que conseillé avec un fromage de caractère ou une gardianne.

34400 Saint-Christol
04 67 86 85 55 ou 06 25 79 22 18 – www.domaineguinand.com

Texte Yoann Palej, photo Emmanuel Perrin