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Vendanges en Côtes de Gascogne : des blancs prometteurs 

Vignes en Côtes de Gascogne

Les Côtes de Gascogne attendent des blancs prometteurs sur le millésime 2024 ©Michel Carossio

Auteur

Elisa
Centis

Date

13.09.2024

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Les journées ensoleillées et les nuits fraîches du mois d’août ont favorisé la maturité des blancs qui présentent un beau potentiel aromatique et annoncent un millésime qualitatif en Côtes de Gascogne.

Les vendanges des blancs ont débuté sous le soleil, le 28 août, sur l’appellation Côtes de Gascogne dans le Gers. « Cela a commencé avec les sauvignons. Les conditions étaient idéales », souligne Alain Desprats, directeur du syndicat des vins Côtes de Gascogne. « Nous avons eu un temps très beau au mois d’août avec des journées ensoleillées et des nuits fraîches. C’est optimal pour la maturité des blancs. » Ce type de météo favorise également les thiols, qui expriment dans le vin des notes d’agrumes et de fruits exotiques. On retrouve ces thiols, notamment, dans le colombard, le sauvignon blanc ou encore le gros manseng, des cépages qui entrent dans le cahier des charges de l’IGP Côtes de Gascogne. 

Millésime froid 

Si la pluie a fait son entrée, début septembre, Alain Desprats assure que « cela n’altère pas le potentiel aromatique », même si « cela perturbe un peu le déroulement des vendanges ». Le président du syndicat des vins Côtes de Gascogne espère tout de même que le temps va revenir au beau. « C’est quand même un millésime très froid, avec des températures en septembre, de 5°C inférieures à d’habitude. Ce n’est pas un souci pour les blancs, mais cela peut poser un problème de maturité pour les rouges », prévient Alain Desprats. Il précise que les vendanges des colombards ont commencé le 11 septembre et que celles des merlots, cépage le plus précoce en rouge, devraient débuter autour du 15 septembre.

 Ce millésime 2024, marqué une nouvelle fois par l’humidité et la pression du mildiou, devrait être en dessous de la moyenne en quantité. « Entre moins 10 et moins 15 % par rapport au potentiel de récolte », estime Alain Desprats. Mais, le président du syndicat des vins ajoute, qu'en dépit des difficultés cette année, c’est un millésime « prometteur » sur le plan aromatique.