Lundi 30 Décembre 2024
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30.10.2020
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Pour la deuxième année, le Concours des vins Terre de vins a décerné en mai dernier ses médailles d’or et d’argent. Près de 1 500 échantillons venus de toute la France ont été dégustés à l’aveugle par un jury qui a récompensé 198 médaillés d’argent et 260 médaillés d’or. Parmi eux, la rédaction de Terre de vins a distingué 21 coups de cœur. 21 « super-champions » que nous vous présentons sur terredevins.com, au rythme d’un par semaine.
Domaine Bellegarde – Comète 2017 (HVE)
Jurançon moelleux
Dès le premier nez, c’est une explosion de melon confit et d’effluves exotiques. Ce petit manseng a tout d’un grand ! Grand coup de cœur pour son intensité et son équilibre haut qui stimulent les papilles dès l’attaque par ses notes acidulées avant de dérouler ses arômes exotiques, sa texture charnue. Vinification parfaite, pour maintenant et pour longtemps.
Poulet au citron, salers, vieux gorgonzola.
28 €
Site internet
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En Jurançon, les cuvées non-conformistes du Domaine Bellegarde
Pourquoi une cuvée Comète ? « Parce qu’une comète ça passe, et on ne sait pas quand elle reviendra », explique Maxime Labasse. La cuvée Comète 2017 est donc apparue la première fois lors de ce millésime « exceptionnel » pour le domaine du Béarn situé à Monein, dans l’appellation Jurançon. Et depuis, plus rien : ni en 2018, ni en 2019 ou 2020. Le domaine Bellegarde, qui travaille avec un élevage parcellaire, n’a fait que 2000 bouteilles de cette sélection d’un hectare et demi.
Aux pieds des Pyrénées, le vignoble de la famille Labasse compte 14 hectares plantés de petit manseng, de gros manseng et de camaralet. Maxime Labasse reprend progressivement la main aux côtés de son père Pascal, avec le même attrait pour les cuvées hors du commun. Comme l’Unique, un blanc sec (sous IGP Comté Tolosan) 100 % camaralet, ce vieux cépage du Jurançon. Ou la cuvée Thibault, un jurançon moelleux uniquement fait de petit manseng, « plus généreux ». Produisant plusieurs vins blancs sous AOC Jurançon sec ou moelleux, le domaine se distingue par des vinifications parcellaires et par cépages : « nous recherchons toujours l’équilibre entre la fraîcheur et le moelleux », reprend Maxime Labasse.
Le jeune viticulteur est prêt à assurer la relève avec de nombreux projets en tête : certifié en agriculture biologique de 2008 à 2011, le domaine Bellegarde devrait retrouver son label AB en entamant sa conversion d’ici un an ou deux. Et peut-être passer à la biodynamie.
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